Speaker 1: Il est 8h32 et vous êtes bien sur RMC et BFM TV. Bonjour Éric Ciotti, merci d'être dans ce studio pour répondre à mes questions ce matin. Vous êtes député, vous êtes aussi l'ancien président des Républicains et désormais président de l'Union des droits pour la République. Vous avez fait alliance avec le Rassemblement national, on s'en souvient, de nombreuses questions à vous poser. Aussi sur l'économie puisque vous avez décidé de sortir la tronçonneuse comme le président argentin face à la question des dépenses de la France. Mais je voudrais d'abord qu'on commence par évoquer Elias. Elias, c'est ce jeune de 14 ans qui vendredi soir dans le sud de Paris sortait de son entraînement de foot. Il est abordé par deux agresseurs, 16 et 17 ans, qui tentent de lui voler son portable. Il sort un couteau, le poignarde au niveau de la clavicule. Elias est décédé samedi à l'hôpital. Les deux mineurs devraient être déférés ce matin. Ils étaient déjà poursuivis, déjà connus pour des faits de vol avec violence. Votre réaction Éric Ciotti ?
Speaker 2: C'est une réaction d'horreur, d'indignation. Une vie a été volée, arrachée, 14 ans après un match de foot. Donc un moment heureux et puis cette rencontre avec cette barbarie, cette sauvagerie qui ne cesse de croître dans notre société. Elias est un nom de plus dans cette longue liste des victimes innocentes, victimes de la montée de l'ultra-violence, victimes d'une forme d'impunité, notamment pour les mineurs. Aujourd'hui, les mots ne suffisent plus. On a des réactions d'indignation, je les ai entendues et je les partage.
Speaker 1: L'impunité, on va revenir sur la question de l'efficacité ou non de la réponse pénale, mais au fond le monde barbarique que vous donnez là, c'est le même que celui de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, qui parle de barbare, qui parle de violence gratuite, résultat d'une perte de repères et de l'effondrement de l'autorité. Vous partagez ?
Speaker 2: Oui, je partage le constat. Après, il faut passer aux actes. Dans le constat, en 2022, c'est les derniers chiffres qu'on dispose au niveau de la justice sur la délinquance des mineurs, il y avait 170 000 mineurs qui ont été mis en cause par les parquets dans des procédures pénales. A peine 25 % ont fait l'objet d'une condamnation, un peu plus de 25 000. Là-dedans, à peine la moitié ont été condamnés à de la prison et à peine 9 % à de la prison ferme. Donc on voit bien comment la chaîne pénale est impuissante. Combien il y a un écart trop long entre les actes qui sont commis et la condamnation. Et le précédent gouvernement a commis une erreur tragique, d'ailleurs, en créant cette césure entre la première comparution et la condamnation qui est renvoyée plusieurs mois après.
Speaker 1: C'est la loi de Nicole Belloubet, qui était la ministre de justice, qui face à ce constat partagé d'une justice des mineurs qui était trop longue à être rendue, a cru bien faire, à l'époque, en se disant...
Speaker 2: Mais c'est une faute, j'avais condamné cette idée.
Speaker 1: Je vais juste expliquer de quoi il s'agit, pour que tous les téléspectateurs comprennent bien. Avant, on attendait très longtemps un procès, et dans ce procès, il y avait à la fois, on vous jugeait coupable ou non, et ensuite on vous donnait la peine encourue. Le problème, c'est que désormais, on est jugé plus vite, mais uniquement pour la première partie, c'est-à-dire pour vous dire si oui ou non vous êtes comptable. Mais la condamnation effective, c'est-à-dire la punition réelle, n'arrive que de longs mois après. En l'occurrence, pour ce qui nous occupe, ces deux jeunes de 16 et 17 ans, ils avaient déjà été considérés comme coupables, mais le jugement définitif pour savoir quelle peine ils allaient avoir n'était attendu qu'en juin prochain.
Speaker 2: C'est insupportable, donc il faut des délais beaucoup plus courts, il faut des comparutions immédiates.
Speaker 1: Y compris pour les mineurs, c'est interdit pour les mineurs aujourd'hui.
Speaker 2: Il y a un texte d'ailleurs qui est en discussion aujourd'hui à l'Assemblée, qui propose de revenir là-dessus. En tout cas, nous défendrons cette proposition.
Speaker 1: C'est une proposition de Gabriel Attal, vous la défendrez aujourd'hui.
Speaker 2: Absolument, j'approuverai cette disposition. Il faut des comparutions immédiates pour les mineurs. Personnellement, j'ai défendu fréquemment ces amendements. Il n'y a aucune raison qu'un mineur extrêmement violent bénéficie aujourd'hui de circonstances qui atténuent la peine ou qui lui donnent des prérogatives. On voit bien qu'il y a dans ces parcours de mineurs énormément de récidivistes. Ceux qui ont commis ces actes terrifiants contre Elias sont des récidivistes. Ils étaient connus, ils avaient été condamnés pour des actes d'ultra-violence. Donc il faut, un, supprimer cette excuse de minorité. Deux, il faut des comparutions rapides, voire immédiates. Et trois, il faut des structures de placement. Quand je citais ces chiffres tout à l'heure, ils sont ridiculement faibles. Et moi je veux faire aujourd'hui une proposition aux gardes d'Esso, à Gérald Darmanin, pour lui dire de rétablir la loi que j'avais faite voter, qui est dans le code de procédure pénale, qui a installé le service citoyen pour les mineurs délinquants. C'était quoi ça ? C'était un encadrement de type militaire pour les mineurs délinquants, qui était placé dans des épides, les établissements d'insertion de la défense. Nous avions fait voter cette loi, nous avions placé les premiers délinquants. C'était en 2012, les derniers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy. Et puis Madame Taubira a cassé cet édifice. Elle a fermé les financements. C'était des financements ministère de la Justice, ministère de la Défense. La loi existe, le dispositif existe. On pourrait placer des dizaines, voire des centaines immédiatement de mineurs délinquants avec un encadrement efficace. Il faut arrêter avec les encadrements socio-éducatifs. Mais il y a ces établissements. Ils existent, ce ne sont pas des militaires, ce sont d'anciens militaires. Mais il y a un encadrement de type militaire qui redonne un cadre. Il y avait eu des résultats très efficaces. Donc je fais cette proposition. Je demande aussi la comparution immédiate. Je demande la suppression de l'excuse des mineurs. Je demande la suppression des allocations familiales pour les parents de mineurs délinquants récidivistes. Ça peut être une peine complémentaire dans les mains du juge. C'est déjà établi dans certaines villes. Le rétablissement de ma loi sur la suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. On avait un panel qui a été détricoté par les socialistes et que le gouvernement macroniste a toujours refusé de mettre en œuvre en bon continuateur des socialistes. Donc on a des réponses. Il faut simplement avoir le courage de les mettre en œuvre. Et je le dis aujourd'hui à Gérald Darmanin, à Bruno Retailleau. Le contexte politique pour eux est difficile. Ils sont prisonniers et, quelque part, otages de l'alliance avec les socialistes aujourd'hui qui voient bien M. Bayrou incapable d'agir. Mais il faut faire preuve de courage.
Speaker 1: On va revenir sur l'aspect politique. Vous estimez qu'ils sont otages du gouvernement et du PS. Mais sur ce que vous dites, Gérald Darmanin va réunir tout à l'heure les procureurs pour leur transmettre des directives face à la montée des violences. Ça pourrait passer par des circulaires. Et il va demander à ce qu'on soit plus ferme et plus rapide quand on est procureur.
Speaker 2: Tout ça, c'est bien. Mais sur les allocations familiales, est-ce que s'il y a un texte à l'Assemblée nationale, ça ne va pas engager la censure du PS, nouvel allié désormais de cette coalition bancale telle qu'ils l'ont été d'ailleurs aux élections législatives ? C'est une question que je pose. Donc il faut du courage. Et on voit bien que sur certains textes, il faut une alliance très forte, très puissante à droite. Moi, je suis prêt à voter des textes qui redonneront des outils à la justice, à la police, plus de fermeté, moins de laxisme, du réalisme. Les Français attendent des actes, plus simplement des constats ou des paroles.
Speaker 1: Sur la question de l'âge, vous voulez faire sauter l'excuse de minorité. Ça, c'est pour les jeunes entre 13 et 18 ans. Qu'en est-il pour les jeunes de moins de 13 ans ? On sait que, et on l'a constaté notamment dans le narcotrafic, ils font faire un certain nombre de besognes par des jeunes de moins de 13 ans, puisque les jeunes de moins de 13 ans ne risquent quasiment rien. Absolument.
Speaker 2: Et il y a beaucoup dans ces réseaux de mineurs qui sont utilisés, exploités notamment de mineurs étrangers. C'est un sujet aussi. On voit bien que dans les narcotrafiquants aujourd'hui, dans les cartels qui se constituent, notamment la DZ Mafia, je le vois à Nice, il y a beaucoup de mineurs isolés étrangers, des clandestins étrangers qui sont utilisés dans ces réseaux. Donc là aussi, il faut une réponse de l'État qui passe par une reconduction de ces mineurs vers leur pays d'origine. Il est quand même ahurissant que la France soit condamnée à garder ces mineurs, alors que pour la plupart, ils viennent de pays du Maghreb, de Côte d'Ivoire... Mais là, vous répondez sur deux choses. Oui, mais non, non, parce que ce sont essentiellement des mineurs clandestins très souvent qui sont utilisés.
Speaker 3: Et qui donc, à double titre, sont difficilement poursuivables.
Speaker 2: Il n'y a aucune raison de rester en France. Et il faut arrêter avec la naïveté. Il faut une solution de placement pour tous ces mineurs. C'est pour ça que je refais cette proposition de services de type militaire dans des établissements qui seraient fermés.
Speaker 1: Sur la question des établissements, Éric Ciotti, vous l'avez entendu bien sûr, Gérald Darmanin, propose une sorte de méga-prison pour les plus gros narcotrafiquants, les 100 plus gros narcotrafiquants qui seraient réunis ensemble dans une même prison. Il promet même que ce sera fait avant juillet. Est-ce que c'est une bonne solution, Éric Ciotti ?
Speaker 2: Oui, c'est une solution que personnellement, j'approuve. Nous verrons bien comment elle est mise en œuvre. C'est le modèle italien qui avait été appliqué pour lutter contre la mafia. Si on va au bout de ce dispositif, naturellement, je le soutiens. Mais j'attends de voir les actes. Parce que là aussi, on a eu beaucoup d'effets d'annonce de la part de M. Darmanin qu'il était ministre de l'Intérieur. Mais tout ça s'est répandu. C'est finalement un peu dilué. On voyait bien ses opérations dans les quartiers où on envoyait une journée ou une semaine des CRS. Et puis, dès qu'ils étaient partis...
Speaker 1: C'est le fameux envoi, en effet, de la CRS 8 régulièrement.
Speaker 2: Tout ça, c'était finalement le contraire de ce qu'il faut faire. Et puis sur la drogue, il y a un volet sur lequel ne parle ni M. Darmanin, ni M. Rattaillot. C'est la lutte contre la consommation. Moi, je suis convaincu que si on ne s'attaque pas à la consommation de façon beaucoup plus déterminée, beaucoup plus forte, on n'y arrivera pas.
Speaker 1: Ça veut dire quoi, ça, Eric Ciotti ?
Speaker 2: Il faut doubler les amendes forfaitaires. Aujourd'hui, c'est 200 euros. Il faut les passer à 1 000 euros et de façon réduite. Ceux qui payent immédiatement, c'est 500 euros. Il faut pouvoir prélever sur les prestations sociales parce que la moitié de ces amendes, 40 % ne sont pas payées. Pour qu'on puisse les prélever tout de suite, il faut des dépistages obligatoires, notamment pour passer le permis de conduire aux stupéfiants. Pour être recruté dans la fonction publique, il faut des étapes dans la vie où il y a des dépistages obligatoires. Il faut que la médecine scolaire procède aussi à des dépistages. Il faut qu'on dissuade la consommation aujourd'hui de façon beaucoup plus déterminée.
Speaker 3: Vous ne parlez pas santé ?
Speaker 2: Il y a des dispositifs de santé. Ceux qui sont dépistés, notamment les élèves, doivent être accompagnés. On doit avoir des programmes de prévention, de lutte contre les addictions, notamment à l'hôpital. C'est un chantier immense, mais il faut arrêter de banaliser la consommation dans la société. J'avais proposé, je crois chez vous, ici dans cette antenne, il y a plusieurs mois, le fait qu'on cite aussi les personnes qui seraient condamnées, qu'on mette leur nom, ceux qui ont l'objet d'une contravention d'une amende forfaitaire que sur le site du ministère de la Justice.
Speaker 1: Est-ce que ça n'aurait pas un impact sur leur potentiel emploi ?
Speaker 2: Oui, justement, mais c'est un risque à prendre. Il faut qu'il y ait cet effet de dissuasion. En tout cas, aujourd'hui, nous sommes le pays d'Europe où la consommation est la plus élevée, ce qui nourrit le trafic le plus élevé. Et il faut aussi avoir des actions internationales contre les pays qui sont des producteurs, qui sont des pays narcotrafiquants aussi.
Speaker 1: Eric Ciotti, c'est qui vos modèles aujourd'hui ? Vous n'arrêtez pas de citer Javier Melei, l'argentin, Georgia Meloni, l'italienne, Donald Trump, Elon Musk, c'est vos modèles aujourd'hui ? Vous vous dites que c'est ça qu'il faut pour la France ?
Speaker 2: Je n'ai pas de modèle. Ce que je souligne, c'est que ces personnalités expriment un volontarisme politique. Là où la France, quelque part, est dans une classe politique qui exprime le déclin, le déclassement, la résignation, l'impuissance. Moi, je veux réhabiliter le politique. Les Français nous disent quoi ? Qu'ils veulent plus d'immigration, qu'ils veulent stopper l'immigration, qu'ils veulent la sécurité, et on a des personnalités qui, par leur compromission, par leur hésitation, sont impuissantes de répondre. Moi, je vois ce qui s'est passé aux Etats-Unis. On aime ou on n'aime pas Donald Trump ? Là, il n'est pas le sujet, mais il a exprimé, avec le soutien majoritaire des Américains, un volontarisme politique. Regardez hier, il envoie des avions en Colombie pour envoyer des migrants clandestins. Le président socialiste de Colombie dit, je ne les veux pas, ils reprennent, ils repartent. Trump, immédiatement, a dit, vous ne les voulez pas ? Sanction douanière, sanction économique. En 20 heures, le président colombien a changé d'avis. Nous, on a renvoyé l'influenceur algérien, Doualem, qui avait tenu des propos honteux, qui a été interpellé, qui a été renvoyé par M. Retailleau en Algérie. Les Algériens, nous les ont renvoyés. Qu'est-ce qui s'est passé ? On a repris l'avion, on a pris des sanctions contre l'Algérie, on a engagé la révocation des accords de 68, on a arrêté d'acheter du gaz aux Algériens, on a arrêté de délivrer des visas aux ressortissants algériens, aux dignitaires algériens, de les soigner à l'hôpital public de Paris, où il y a 45 millions d'euros de dettes. Mais ça, c'est le volontarisme politique. C'est dire, vous ne nous respectez pas, vous nous humiliez, pour reprendre les termes du ministre de l'Intérieur. Eh bien, un grand pays, il réagit. On n'a plus l'attitude d'un grand pays. Moi, ce que j'admire, c'est la volonté politique. C'est de dire on va faire changer les choses. Aujourd'hui, on est face à une impuissance. On est dans une situation, pour parler du sujet économique, vous parliez de mon plan pour réduire drastiquement les dépenses publiques,
Speaker 1: avec un objectif,
Speaker 2: diminuer les impôts, diminuer la dette et augmenter le pouvoir d'achat
Speaker 1: et la croissance. Dans le même temps, Eric Ciotti, vous êtes aujourd'hui dans une alliance avec le RN sur la question des retraites, par exemple. J'ai du mal à vous suivre. Si votre objectif, c'est de faire du Ravier-Millet, il coupe nettement,
Speaker 2: largement. On est d'accord sur l'essentiel. Dans le contre-budget qu'a proposé le RN, c'était pas le bien. Il y avait la suppression d'une centaine d'organismes publics, comme nous, nous le proposons. Je propose qu'on supprime tous ces organismes, l'OFB, l'ARCOM, tous ceux qui bloquent les ARS aujourd'hui, qui mettent des contraintes aux politiques de santé, qui coûtent beaucoup, qui créent des normes. On va faire à peine 3 milliards d'euros, au mieux, dans ce budget, alors que ces organismes coûtent 80 milliards d'euros, et qu'en même temps, ils créent des contraintes pour les Français, pour les entreprises, et ils empêchent l'État d'agir. Moi, ce que je souhaite, c'est un État fort sur la justice, sur la sécurité, sur la défense, et un État qui fasse confiance aux entrepreneurs qui baissent les impôts. On ne peut plus supporter d'être dans un pays où on paie le plus d'impôts au monde. C'est pour cela que notre France, elle a passé du 7e rang international au 27e aujourd'hui. Et le déclassement, il s'accélère
Speaker 1: de jour en jour. Vous avez vu, Eric Ciotti, ce qui se passe en Allemagne avec cette campagne, la campagne pour la candidate de l'AFD, et des slogans ce week-end, des slogans aussi sur la grande Allemagne. Elon Musk, dont vous ne cessez de faire l'éloge, a participé activement à ce meeting. Comment vous voyez ça ? Vous trouvez ça normal qu'un homme comme Elon Musk intervienne, intervienne dans la politique interne d'un pays européen, et prenne partie pour l'AFD, dont je rappelle que le RN lui-même en a pris ses distances ?
Speaker 2: Absolument. Donc il n'y a pas de communauté avec l'AFD. Après, chacun fait ce qu'il veut. Je ne vous demande pas d'une communauté avec l'AFD, je vous demande une prise de distance par rapport à Elon Musk, non ? On est dans un pays... Moi, je suis partisan de la liberté, donc chacun dit ce qu'il veut. Mais jusqu'où la liberté ? Il dit ce qu'il veut dans le respect de la loi. Personne ne s'est offensé quand il y a eu des influences qui étaient beaucoup plus à gauche. C'est quoi ça ? On les mesure avec... À quoi faites-vous référence ? Lorsque M. Zuckerberg, sur les réseaux sociaux, précédemment, faisait une forme de régulation des idées droites... En France ? Sur ces réseaux sociaux qui arrivent en Europe et qui nous concernent. Il me semble que M. Zuckerberg n'a jamais... Jusqu'à présent, après. Aujourd'hui, il est plutôt déconné de donner un traité. Jusqu'alors, il n'avait pas pris position. Une forme d'hémiplégie. Quand c'est la gauche qui influence, ça ne pose pas de problème. Quand c'est quelqu'un qui exprime des idées droites... Elon Musk intervient directement dans un meeting en pleine campagne en Europe ? C'est son choix. On est dans un pays de liberté. Pourquoi on l'interdirait ? Il y a des personnalités de gauche étrangère qui sont intervenues. Vous prenez vos distances
Speaker 1: par rapport à l'AFD, mais est-ce que vous continuez à donner votre estime à Elon Musk ?
Speaker 2: Quand un parti communiste allait s'inspirer à Cuba où personne dans les commentateurs français... Vous comparez Elon Musk au dictateur
Speaker 1: cubain, finalement ?
Speaker 2: Non, je ne compare pas de la même façon. Mais je veux dire que ce que j'appelle c'est un regard objectif. On n'est pas obligé d'adhérer à tout ce qu'il dit. Il y a des idées. Elon Musk, lorsqu'il porte le progrès technologique comme il l'a fait, notamment sur les questions environnementales, sur les questions spatiales, sur les questions de télécommunications, il y a une forme de génie. Quand il propose de couper des dépenses inutiles, quand il propose une croissance, et on voit que ça a des résultats immédiats, j'approuve. Après, on n'est pas obligé de tout suivre. Mais ce que je dis, moi, je crois en la liberté. Et la liberté, elle ne peut pas contraindre les idées droites et promouvoir les idées de gauche. Ça, c'est pas vraiment
Speaker 1: de la liberté. Merci Eric Ciotti d'avoir répondu à mes questions ce matin. Je voudrais aussi signaler que j'avais fait une erreur lorsque, dans le face-à-face, j'avais reçu Xavier Bertrand. C'était le 13 décembre 2024. J'ai été induite en erreur parce que, précédemment, le 3 décembre, lors des questions au gouvernement, Michel Barnier avait été arrêté alors qu'il était en train de rendre hommage à un ancien député décédé, le député Rémi Coineau, des rangs de la France Insoumise. On avait entendu le cri « On s'en fout ». Et ça avait été évoqué à l'époque et notamment par la présidente de l'Assemblée nationale, Yann Le Brun-Pivet, comme étant sans doute issu des mots de Sophia Chikirou. Ça n'était pas le cas. Et d'ailleurs, la députée en question qui a prononcé ces mots, elle-même s'en est excusée et a dit, je cite, « Ce n'est pas Sophia Chikirou, mais moi qui m'adressais, non pas à Monsieur Barnier, mais à un de mes collègues. Je voulais donc rétablir ce fait ce matin devant vous. » Il est 8h52 sur RMC-BFM TV.
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