Speaker 1: Une fois encore, l'âge des protagonistes provoque la stupeur compte tenu de la gravité, de la violence des faits. Elias, un adolescent qui allait avoir 15 ans le mois prochain, a été tué hier soir à Paris dans le 14e arrondissement. Chloé Giraud, vous êtes sur place, racontez-nous.
Speaker 2: Écoutez cet adolescent Elias, il sortait en fait de son entraînement de football ici dans le 14e arrondissement hier soir lorsque deux individus arrivent vers lui, lui réclament son téléphone portable, ce qu'il va refuser. Et ils vont alors lui asséner un coup de couteau au niveau de l'épaule, coup de couteau qui lui sera fatal puisqu'il décèdera dans les heures qui suivent des suites de ses blessures. Il est décédé aujourd'hui aux alentours de la mi-journée. Ses agresseurs, eux, ont initialement pris la fuite après cette agression mais ils ont rapidement été interpellés par les forces de l'ordre. Ils sont eux aussi mineurs, âgés de 16 et 17 ans, connus de la justice déjà pour des faits de vol avec violence et ils avaient d'ailleurs interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre. Ce que je peux vous dire également, c'est qu'ici, depuis tout à l'heure, on a pu échanger avec plusieurs parents dont les enfants s'entraînent ici à ce stade, à ce centre sportif Jules Noël et qui sont pour certains assez excédés, qui nous parlent de faits qui sont parfois récurrents ici, d'attroupements de jeunes, parfois de violences. Je vous propose d'écouter la maman d'un de ces jeunes.
Speaker 3: Jusqu'à quand est-ce qu'il y aura des mesures qui vont être prises ? Elle me dit qu'elle va revenir lundi nous en parler. Mais maintenant, c'est plus possible de ôter la vie à un enfant juste pour un téléphone. Ce n'est pas possible qu'en 2025, on soit encore dans cette insécurité. Je veux dire, nous, ce qu'on attend, c'est que nos enfants partent au stade, jouer, se divertir et revenir en vie.
Speaker 2: Voilà, vous entendez cette maman assez excédée qui a interpellé la mère du 14e arrondissement de Paris qui était ici il y a quelques minutes quant au club de football du jeune adolescent décédé. Il a annoncé que l'ensemble des matchs et des entraînements seraient annulés et ce, jusqu'à mardi.
Speaker 1: Merci Chloé Giraud. Merci également à Vincent Gauthier qui vous accompagne dans le 14e arrondissement de Paris dont la mère est avec nous. Bonsoir Karine Petit. Bonsoir. Bienvenue dans Newsbox. Vous êtes donc maire les écologistes du 14e arrondissement de Paris où s'est déroulé ce drame hier soir. Reda Didier est aussi avec nous. Bonsoir. Bonsoir. Vous êtes fondateur de l'association Graines de France. Thibault Chevillard, journaliste police-justice de 20 minutes, nous accompagne. Bienvenue Thibault. Madame la maire du 14e arrondissement de Paris, vous venez de vous rendre sur les lieux de l'agression, sur les lieux de l'agression d'Elias qui a donc perdu la vie pour un téléphone portable. Vos premiers mots ce soir.
Speaker 4: D'abord en fait, il y a 24 heures, Elias devait certainement à cette heure-là se rendre au stade, Junoel, pour son entraînement de foot et retrouver ses entraîneurs et ses copains. Il y a moins de 24 heures et 24 heures après, je me retrouve ici sur un plateau pour parler de lui et parler de sa vie et du coup de son décès. Hier soir aussi j'étais sur place après l'appel de la préfecture de police. Je me suis rendue sur place et j'ai vu les entraîneurs d'Elias. Et puis je suis retournée aussi cet après-midi auprès de ses copains de club, de ses entraîneurs au siège du club de foot. Donc on est traversé, on est transpercé, on est vraiment traversé par la sidération, la très grande douleur. Il y avait une douleur infinie, une tristesse infinie qui s'exprimait. Aujourd'hui le temps est au deuil et je souhaite, moi avec beaucoup d'humilité, comme mère, comme maman aussi, mais j'espère en tout cas que tous les adultes trouveront les mots de réconfort, de soutien en direction de la famille des parents d'Elias, de sa famille, de ses copains, de ses amis et puis aussi de ce club de foot qui est super en fait tous les jours de l'année. Donc oui, c'est très dur.
Speaker 1: Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ce soir sur Elias ? Il aurait eu 15 ans le mois prochain.
Speaker 4: Quand je suis rentrée chez moi hier soir à 23h, j'avais en ligne l'équipe du préfet de police de Paris et mon fils était à la maison. Il a entendu mon échange téléphonique et je me dis en fait tout ça est tellement difficile à appréhender qu'on doit être responsable. On n'est pas dans le déni, on est sous le choc et puis comme mère on doit aussi essayer de trouver les paroles pour rassurer et puis aussi pour agir. Et Elias, c'est totalement traumatisant qu'en fait c'est vrai, aujourd'hui à Paris on sort de son stade préféré et on y rencontre la mort. Voilà, donc j'adresse vraiment toute ma pensée au nom de l'équipe municipale du 14e arrondissement mais aussi de Paris parce que j'ai eu mes collègues pour ses parents.
Speaker 1: Vous avez pu échanger avec eux ?
Speaker 4: Je vais leur envoyer un message parce que j'ai récupéré leur contact dans l'après-midi et je vais leur envoyer ce message de soutien, de réconfort. On vous sent touchée ?
Speaker 1: Oui, je suis très touchée. Vous êtes là en tant que mère à MAIRE mais vous nous l'avez dit, vous êtes aussi mère de famille.
Speaker 4: Je suis très touchée parce qu'en fait ça impacte, c'est comme quelque chose qui déchire tout le monde. Ceux qui agissent tous les jours sur un stade de foot ou dans une association sportive, le club de prévention, la police. Votre journaliste l'a dit, la police a réagi très vite, les secours, les pompiers, le SAMU, l'hôpital Necker, tout le monde a réagi très vite et pourtant on n'arrive pas à empêcher la mort. J'ai reçu un message de la ministre de la jeunesse et des sports qui apportait son soutien et je lui ai dit que je la remerciais beaucoup et très sincèrement pour son message. Je lui ai dit que comme mère, j'avais beaucoup de choses à lui dire sur ce moment qu'on traverse tous et qu'on prend et qu'on reçoit en pleine figure.
Speaker 1: Justement, qu'est-ce que vous répondez aux parents de jeunes qui ont des choses à vous dire ? Vous entendiez cette mère de famille qu'ont interrogé nos équipes sur place, qui font attaques d'un climat d'insécurité, de faits de violences récurrents aux abords de ce stade où a eu lieu l'agression d'Elias hier soir. Que pouvez-vous leur dire ce soir à ces parents inquiets, marqués ?
Speaker 4: D'abord leur dire que tous les moyens sont mis en place. Quand on a eu des signaux d'alerte, par exemple, il y a un peu plus d'un an, on s'était retrouvés tous ensemble.
Speaker 1: Qu'est-ce que vous appelez des signaux d'alerte ?
Speaker 4: On avait eu des signaux d'alerte qu'un petit groupe de jeunes rentrait dans le centre sportif, agressait, en tout cas violentait ou menaçait, par exemple, de manière plus ou moins grave et de manière plus ou moins fréquente ceux qui venaient au stade pour de bonnes raisons et de manière tout à fait simple et normale quand on est jeune parisien ou jeune parisienne.
Speaker 1: Qu'est-ce qui s'est passé depuis un an ?
Speaker 4: On a mobilisé tout le monde, on s'est réunis, on a pu mettre aussi des mots sur ce qui se passait et puis on y a apporté aussi des réponses. D'abord, et vous l'avez dit, les deux jeunes qui ont été interpellés font déjà l'objet de mesures de la justice pour mineurs.
Speaker 1: On va y revenir dans un instant.
Speaker 4: Vous voyez, tout le monde était concerné, tout le monde agissait et un passage à l'acte nous éclabousse tous en plein visage et Elias en est la victime.
Speaker 1: En tant que maire, ce n'est pas un sentiment d'échec que vous éprouvez ce soir quand survient un tel drame alors que certaines choses étaient connues et certaines mesures ont été mises en place mais n'ont pas empêché que survienne ce drame. N'ont pas suffi. Thibault Chéviart, les deux suspects, les agresseurs présumés d'Elias, mineurs, eux aussi, sont ce soir en garde à vue ?
Speaker 5: Oui, ils ont été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête qui a été ouverte pour extorsion suivie de mort. Cette enquête a été confiée aux enquêteurs du troisième district de Pays judiciaire de Paris. Les enquêteurs vont tenter de déterminer déjà qui est l'auteur du coup de couteau. On sait que l'un des deux jeunes a porté un coup de couteau dans l'épaule d'Elias car ce jeune, la victime, refusait de lui donner son téléphone portable. Ils ont ensuite pris la fuite et ils ont été retrouvés un peu plus tard, notamment par les policiers de la BAC qui ont fait le lien finalement avec ces deux jeunes qui sont déjà connus des services de justice. On l'a dit, le parquet de Paris...
Speaker 1: Qui n'auraient jamais dû se trouver l'un avec l'autre.
Speaker 5: Exactement, c'est ce que nous dit ce soir le parquet de Paris puisque l'un de ces deux suspects fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire en décembre 2023 pour des faits de vol et extorsion, donc des faits de même nature. Et ces deux jeunes avaient été déferrés, c'était le 30 octobre 2024, pour des faits de vol commis avec violence et ils avaient l'interdiction de rentrer en contact l'un avec l'autre.
Speaker 1: Le mobile, et je mets des guillemets évidemment, semble être un téléphone portable, celui d'Elias.
Speaker 5: Oui, selon les premiers éléments de l'enquête, Elias sortait du stade Jules Noël, il avait eu son entraînement de foot, il était avec un ami, il a rencontré ces deux jeunes qui lui ont demandé son téléphone portable. Elias a refusé, l'un des deux a donné un coup de couteau au niveau de l'épaule, ils ont pris la fuite, l'ami d'Elias a tenté de lui porter secours, le SAMU est intervenu, ils ont transporté Elias à l'hôpital, il était dans un état très grave et il est décédé cet après-midi à l'hôpital.
Speaker 1: Reza Didi, vous êtes, je le rappelle, le fondateur de l'association Graines de France, vous êtes au contact, vous et vos équipes de jeunes, tout le temps. Oui. Là, on est face à un nouvel exemple, un nouveau drame dont les protagonistes sont jeunes, très jeunes, la victime avait 14 ans, bientôt 15, les suspects ont 16, peut-être 17 ans.
Speaker 6: Oui.
Speaker 1: Qu'est-ce que ça vous inspire ?
Speaker 7: D'abord, une profonde tristesse pour nous, en tant qu'acteurs de terrain, pour les éducateurs qui travaillent, les associations, tous les accompagnants, tous les encadrants, tous les adultes qui sont près de ces jeunes, c'est toujours une forme d'échec que d'arriver à ce résultat-là, en fait, même si ensuite on pourra revenir sur les raisons, les moyens.
Speaker 1: Oui, c'est ça, parce que, en fait, bien évidemment, je ne vous demande pas de vous exprimer sur le dossier en lui-même, on n'a pas encore assez d'éléments, néanmoins, sur le mécanisme de la violence chez une partie de la jeunesse, on en revient toujours à ça, sur la conscience ou l'inconscience des conséquences de leurs actes de la part de ces jeunes qui sortent un couteau et tuent pour un téléphone portable.
Speaker 7: Absolument, ça va nous interroger en tant que parents aussi, cette société, cette vulnérabilité que peuvent avoir nos enfants dans une telle société, et ensuite, nous, sur les différents territoires sur lesquels on intervient, on peut être témoin de ce que vous nous dites là, c'est-à-dire beaucoup de jeunes qui sont en recherche de cadres, de repères.
Speaker 1: Et qui peuvent passer à l'acte très rapidement pour, entre guillemets, pas grand-chose, voire pour rien. Le degré de violence, est-ce que vous, qui avez de l'expérience ? Oui. Auprès de ces jeunes, est-ce que vous diriez que le degré de violence augmente ?
Speaker 7: Je crois que ça a toujours existé, mais je crois que, parce que, en fait, l'affaire d'Iliès, malheureusement, me fait penser à une affaire quand moi j'avais 15 ans, au collège, qui raconte à peu près la même histoire en fait. D'accord. Donc, elle fait beaucoup écho à ce que j'ai pu vivre à l'âge de 15 ans, là-dessus. Et en même temps, il me semble que, parallèlement, la société n'était pas aussi dure, en tout cas, il n'y avait pas d'outils, parfois, où la violence pouvait voyager aussi vite. Voilà, par rapport à ce qu'on a pu vivre il y a 30 ou 40 ans. Mais ce désœuvrement, cette demande de cadre, cette volonté, les parents, là, qui interpellent en disant, finalement, qu'est-ce qu'ils disent, ces parents, là, du 14e ministre ? Nous, on veut les mêmes services publics que partout, on voudrait que nos enfants puissent vivre leur jeunesse, voilà, en toute sécurité, dans tout cas, c'est tout ce qu'ils demandent. Et ça, c'est quelque chose qui nous revient de partout, sur tous les territoires, c'est la même demande, à chaque fois, en fait.
Speaker 1: — Jean-Pierre Rosenzweig, bonsoir. Vous êtes ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny, en région parisienne. Soyez le bienvenu. Vous entendez les échanges sur ce plateau. Les éléments dont on dispose ce soir sur ces deux jeunes, ces deux mineurs soupçonnés d'avoir agressé, finit tué, il y a, hier soir, dans le 14e arrondissement de Paris, il y a d'abord l'élément suivant. Un de ces deux jeunes avait fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire. Il y a deux ans, pour des faits de vol et d'extorsion. Et les deux jeunes, ces deux mineurs, les deux suspects avaient été déférés il y a trois mois pour des faits de vol commis avec violence et avaient depuis interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre. Plusieurs conclusions, des échecs que l'on peut d'ores et déjà pointer du doigt ce soir, n'est-ce pas ?
Speaker 6: Je sais pas ce que vous disiez par échecs. En tout cas, c'était pas ce qui devait se passer. Ils étaient certainement sous contrôle judiciaire, vous écoutez. Et dans le cadre de ce contrôle judiciaire, l'interdiction de se fréquenter, et comme ils ont plus de 16 ans, si les policiers le constataient et si le procureur était informé, on pouvait obtenir leur incarcération provisoire pour avoir violé ce contrôle judiciaire. Donc ce n'est pas la situation exacte de chacun de ces deux jeunes. Ce qui est sûr, pour rejoindre ce qui était dit il y a quelques instants sur votre plateau, c'est que malheureusement, on a déjà connu ce type d'histoire. Par exemple, moi, j'ai une mémoire d'avoir à Bobigny, c'était sans mal particulièrement marqué avec le procureur de la République, de ce jeune de 13 ans qui avait été tué pour une montre, un coup de poignard dans le cœur pour une montre. On n'avait pas voulu le tuer. À la limite même, les jeunes qui l'avaient frappé étaient convaincus que comme sur une Game Boy, on avait trois vies et qu'il allait se relever. D'ailleurs, ils nous ont posé la question pendant la garde à vue. Comment va la victime ? Donc je pense que ces jeunes, comme ça a été dit il y a quelques instants, ces enfants sont des irresponsables. Et c'est pour ça qu'ils sont des enfants. Ils sont irresponsables. Ils vont devoir rendre des comptes. Ils vont mesurer la conséquence de leur acte et ils vont devoir rendre des comptes. Alors maintenant, pour terminer avec le répondre à votre question, s'il suffisait d'arrêter une fois quelqu'un qui commet un délit et de lui apposer les mains sur le front en lui disant « tu ne seras plus délinquant », ça serait de longue date. Je veux dire par là, avec un mauvais humour, c'est qu'on met des années à descendre une pente. On ne peut pas remonter en cinq minutes. Donc il faut du temps avec des échecs, comme vous le disiez tout à l'heure, qui sont plus ou moins dramatiques pour tout le monde.
Speaker 1: J'aimerais savoir, M. Rosenzweig, ce que signifie « mesure éducative judiciaire » parce que ces deux mineurs interpellés et actuellement en garde à vue étaient, je le répète, connus de la justice et l'un d'eux avait donc fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire pour des faits de vol et extorsion. Ça veut dire quoi ?
Speaker 6: Ça veut dire qu'il vit chez lui et qu'une équipe éducative pluridisciplinaire avec éducateurs, psychiatres, psychologues, suivent la situation, accompagnent ce jeune, accompagnent ses parents pour essayer de lui offrir d'autres perspectives de vie que celles qu'il a en l'état. Donc quand il y a une mesure judiciaire de cette nature-là, c'est qu'on estime que la situation, j'allais dire, est encore jouable. Il n'y a pas besoin de recourir aux prisons. Il n'y a pas besoin de recourir à un centre éducatif fermé. On estime qu'on peut, j'allais dire, faire élever la situation en s'appuyant sur le jeune mais aussi en s'appuyant sur les parents.
Speaker 1: – Quand je parlais d'échec tout à l'heure, j'en reviens à ça, M. Rosenzweig, est-ce que le professionnel de justice que vous êtes ne se dit pas, regarde les éléments dont on dispose ce soir, précisément, ça a échoué ? Ce jeune n'a pas du tout été remis sur le droit chemin ?
Speaker 6: Si c'est lui qui a porté le coup de couteau au minimum ? – Oui, oui, tout à fait. À la fin du film, on peut toujours dire si on a échoué ou réussi. Parce que dans le temps là où apparemment on a échoué, c'est un drame. Bien évidemment, toute une série de jeunes qui sont suives par des éducateurs en milieu ouvert, dans le même type de mesures, arrivent à s'en sortir. En l'espèce, effectivement, ce n'est pas le cas. Alors maintenant, une question va être posée, on va le vérifier dans les jours qui viennent, est-ce que réellement cette mesure éducative était existante ? Je dois même rappeler que nombre de mesures prononcées par les juges ne sont pas exécutées faute de moyens. Deuxièmement, il est fréquent qu'un éducateur de la protection judiciaire ait 25 ou 30 situations à suivre. Donc il faut évaluer dans les jours qui viennent, quelle a été la nature, comme vous le disiez, ça peut répondre à votre question, du suivi qui avait été mis en place. Apparemment, il n'était pas suffisamment serré.
Speaker 1: – Merci Jean-Pierre Rosenzweig, merci d'avoir été avec nous. D'un mot, Thibault, ces deux mineurs risquent, comme pour des adultes, la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité ?
Speaker 5: – Oui, tout à fait. Après, quand on est mineur, la peine encourue est divisée de moitié. Donc, perpétuité, je crois que c'est ramené à 30 ans, mais j'ai un sérieux doute sur ce que je vous dis. En tout cas, effectivement, les faits pour lesquels ils sont placés en garde à vue sont punis de la peine criminelle à perpétuité. – C'est ça.
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