Speaker 1: Qu'est-ce que vous répondez au ministre de l'économie aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes favorable à ce que des foyers de classe moyenne supérieure ont revenu plus aisés, puissent être mis à contribution pour ces dépenses sociales ? Merci.
Speaker 2: Alors on a bien compris qu'en matière de santé, en matière sociale, il y avait un tabou qui allait demeurer, c'est celui de notre politique d'immigration. Et avant d'aller demander des efforts à nos compatriotes, moi je l'appelle à supprimer l'aide médicale d'État, qui octroie aujourd'hui la gratuité des soins à des étrangers en situation irrégulière qui viennent dans notre pays pour bénéficier de cette palette de soins. Et ce qui me dérange, c'est qu'on va demander des efforts à nos compatriotes, alors qu'il y a un éléphant au milieu du salon que personne ne voit, c'est celui de notre politique migratoire, qui représente aujourd'hui un poste de dépense publique et un poste de dépense sociale extrêmement important. Je rappelais que... S'agissant de l'Algérie, une grande partie des visas qui étaient délivrés étaient des visas pour soins. Et donc je souhaite que la générosité du système social français soit réservée à nos compatriotes. Et ça peut d'ailleurs faire l'objet, la priorité nationale, d'un point dans le référendum sur l'immigration. Vous savez que nous le réclamons depuis plusieurs mois. On a bien compris que M. Lombard était socialiste hier et qu'il est encore socialiste aujourd'hui. Moi, je lui rappelle que si M. Barnier est tombé, c'est précisément parce qu'il présentait un budget à la France qui était un budget socialiste. Et tant qu'on ne fera pas l'effort d'aller couper dans la mauvaise dépense publique et dans les mauvaises dépenses de l'État, alors on ne réglera pas la question du déficit budgétaire.
Speaker 3: Bonjour. Une question pour PBS Frontline aux États-Unis. Vous avez parlé à de nombreuses reprises de la nécessité d'une préférence nationale s'opposant à une préférence étrangère. À qui cela profiterait-il ? Et pourquoi est-ce nécessaire ? Je précise que c'est pour une audience américaine que je pose la question.
Speaker 2: Je souhaite qu'on puisse faire dans le marché commun en France et dans les économies européennes ce qui se fait dans beaucoup d'États dans le monde, à savoir s'appuyer sur notre marché intérieur pour relancer notre économie et notamment mettre en place une préférence européenne dans les marchés publics et à défaut une préférence nationale pour faire en sorte que les entreprises qui produisent en France et qui produisent en Europe, puissent être prioritaires dans les marchés publics. Aujourd'hui, les marchés publics européens sont à 80% ouverts à des entreprises extra-européennes. C'est 28% aux États-Unis, 31% au Japon. Et ces grandes puissances ont compris tout l'intérêt de s'appuyer sur leur marché intérieur. Je crois que notamment dans les marchés liés à la défense, le premier acte de patriotisme... Le soutien à l'économie et aux économies européennes que pourraient mettre en œuvre les gouvernements serait d'acheter du matériel européen et d'acheter du matériel français. Moi, je prends Donald Trump au mot. Il invite les Européens à mettre plus d'argent dans leur défense, dont acte. Engageons ces efforts d'investissement avec une contrepartie qui est celle de favoriser les entreprises européennes. C'est un principe de bon sens. Vous produisez sur le sol français, vous produisez sur le sol européen. Vous devez avoir un avantage. Les marchés publics, c'est une réforme que nous avons longtemps portée, que j'ai portée moi-même lors des élections européennes, que Marine Le Pen avait portée lors de la dernière élection présidentielle. Et je crois qu'il y a aujourd'hui une convergence chez beaucoup de députés européens pour cette mesure. Et donc, nous souhaitons qu'elle puisse être portée et mise en œuvre.
Speaker 1: Bonjour, Caroline Mott pour France Télévisions. Vu le contexte de négociations en ce moment entre le gouvernement et les socialistes sur le budget, vous semblez réduit à un rôle de spécialiste. Vous êtes un spectateur. De fait, si un accord est trouvé avec le PS, vous perdrez votre influence à l'Assemblée nationale. Alors comment vous pesez concrètement sur le budget ? Et est-ce que vous vous apprêtez à le censurer ?
Speaker 2: Il faut que vous posiez la question à M. Retailleau et aux députés des Républicains. Est-ce que M. Retailleau, M. Darmanin et une partie des Républicains souhaitent rester dans un gouvernement qui donne des gages à la gauche et qui donne des gages à des gens qui ne sont pas des Républicains ? M. Retailleau, M. Darmanin et des Républicains sont des Républicains qui ont été élus avec le soutien du nouveau Front populaire, c'est-à-dire avec le programme économique le plus dépensier de toute l'histoire de la Ve République. Vous savez, la censure, pour nous, ce n'est pas un jouet. Et pour nous, la censure n'est pas une fin. Je crois qu'une coalition qui irait du Parti socialiste aux Républicains viendrait clarifier les choses et viendrait clarifier la situation pour beaucoup de Français. Donc nous allons continuer à porter nos mesures. Et je ne suis pas certain que le gouvernement en sorte grandisse que de donner des gages au nouveau Front populaire. Vous me direz, ils ont fait élire beaucoup de députés du nouveau Front populaire face au Rassemblement national. Mais moi, ce qui m'a beaucoup interpellé dans le discours de politique générale et dans les premiers jours du nouveau gouvernement, c'est que la vie des Français a été totalement absente. On parle beaucoup d'accords politiciens. Il n'y a rien eu sur le pouvoir d'achat. Il n'y a rien de significatif dans les économies, dans la mauvaise dépense publique et des grandes économies dans les mauvaises dépenses de l'État. Il n'y a rien sur la contribution de la France au budget de l'Union européenne. Rien sur le coût de la décentralisation. Rien sur les dizaines d'agences et sur ce qu'on appelle le maquis d'opérateurs publics qui représentent jusqu'à 80 milliards d'euros. Rien sur le prix de l'électricité. Voilà. En tous les cas, la situation ne durera pas très longtemps. C'est ma conviction. Encore plus si le gouvernement s'octroie les faveurs du Parti socialiste.
Speaker 4: Bonjour. Corentin Lussieur pour Le Monde. Bonjour. Dans le cadre du projet de budget PLF du gouvernement Barnier, vos députés avaient proposé la suppression de l'abattement fiscal de 10% des pensions de retraite et son remplacement par un abattement forfaitaire de 1 000 euros. Le Rassemblement national est revenu sur cette proposition. Donc deux questions. Pourquoi être revenu sur cette proposition de suppression de l'abattement fiscal des retraités ? Et deuxième question. Est-ce un tabou pour votre parti ? Est-ce un tabou pour votre parti de mettre à contribution les retraités, même les retraités les plus aisés, dans le cadre de la résorption du déficit public ?
Speaker 2: D'abord, moi, j'aime pas trop ce débat qui consiste à faire peser sur les retraités, en réalité, la responsabilité de la situation économique de la France. Il y a beaucoup de nos retraités qui vivent dans des situations difficiles, qui ont travaillé toute leur vie pour s'octroyer cette retraite. Et nous avions indiqué, et c'est d'ailleurs l'une des raisons qui nous avaient posé la question, qui nous a poussé à activer le mécanisme de la censure, que nous n'entendions pas désindexer les pensions de retraite de l'inflation. En revanche, nous avions proposé, vous vous en souvenez, un contre-budget. Nous avions été raisonnables, puisque sur la soixantaine de mesures sur lesquelles nous avions travaillé, nous avions spécifiquement appuyé auprès du précédent gouvernement sur une dizaine de mesures qui nous apparaissaient être des mesures raisonnables. Dans les travaux budgétaires, nous avions indiqué que nous étions prêts à rediscuter, et à discuter, en l'occurrence, de cet abattement fiscal de 10% sur les retraités, mais qu'il était hors de question de revenir sur l'indexation des pensions de retraite au 1er janvier. Voilà, c'est un choix que nous avions fait, de discuter possiblement de cet abattement, mais certainement pas d'une désindexation des pensions de retraite. — La question n'est pas réglée. On peut en discuter. Mais enfin, si vous voulez, ce qui me dérange, c'est qu'on demande des économies aux Français, et notamment aux Français qui ont travaillé et qui bénéficient de leur retraite, et qu'on ne fasse pas sur l'autre plan et l'autre versant des économies substantielles dans la mauvaise dépense publique. Et c'est un peu ce qui me dérange, et c'est ce qui me gênait dans le budget Barnier, c'est-à-dire qu'on prévoyait 40 milliards d'euros d'impôts supplémentaires sans dans le même temps présenter un plan d'économie substantiel pour améliorer l'efficacité de l'État et réduire un État qui vit au-dessus de ses moyens
Speaker 5: depuis 50 ans, en réalité. — Oui. Bonjour. Nicolas Massol, de Libération. Alors moi, je reviens du coup sur Trump. Donc comme réponse à Donald Trump, vous proposez de suspendre le Green Deal. Est-ce que vous comptez éventuellement, lorsque viendront des mesures de guerre, de guerre commerciale contre l'Europe, appuyer éventuellement un rapport de force ? Parce que pour l'instant, je n'entends pas dans votre bouche... Enfin je ne vous vois pas prendre cette direction-là. Et donc du coup, ma deuxième question, c'est comment jugez-vous vos partenaires, soit européens, soit sur la scène nationale, qui viennent en fait... Enfin qui sont allés un peu comme faire allégeance à Donald Trump lors de son investiture, et laissant présager que votre camp en général ne serait pas dans un rapport de force.
Speaker 2: — Alors... Moi, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour le patriotisme de Donald Trump et pour la volonté de défendre les intérêts de son pays d'abord et avant tout. Mais je n'ai pas le syndrome du petit frère. Et je considère que le rôle de la France n'est pas de se positionner à côté ou à l'ombre d'une grande puissance. Nous avons toujours été attachés à l'indépendance de la France, à son rôle de puissance d'équilibre et à sa position de non-aligné dans les rapports internationaux. C'est la raison pour laquelle... — Ni moi avons souhaité être à la cérémonie d'investiture. Mais en tout cas, il était parfaitement normal que nous y soyons représentés et que nous entamions des discussions et des échanges avec le parti des Républicains, parce que l'Amérique reste une grande puissance. Et en réalité, l'élection de Trump nous lance un défi qui est un défi existentiel. Voilà. L'Amérique va défendre ses intérêts. Et moi, je regarde autour de nous. Et je vois beaucoup de puissances, beaucoup de pays, beaucoup de grandes puissances qui réussissent dans la mondialisation faire le choix de défendre leurs intérêts. C'est précisément l'inverse de la naïveté commerciale que pratique l'UE depuis maintenant plusieurs décennies. Donc l'élection de Trump est une bonne chose pour les Américains. Et je me réjouis que les Américains aient fait ce choix. Mais c'est à la lumière de ce changement de philosophie en matière commerciale... — Oui. — ... pour l'Europe si nous ne prenons pas conscience que si nous ne défendons pas nos intérêts, alors nous disparaîtrons. Donc nous souhaitons évidemment des relations d'équilibre. Et vous mentionniez les droits de douane. Bon. Il se trouve que pour l'instant, le déficit commercial, il plaide plutôt en notre faveur, puisqu'il y a un déficit commercial de 156 milliards d'euros, me semble-t-il, qu'on exporte essentiellement des médicaments, des voitures, entre autres, et qu'en réalité, les principales économies qui seraient concernées par une politique de rétorsion commerciale de l'administration Trump seraient surtout l'Allemagne et seraient surtout l'Italie. Bon. Nous allons être extrêmement vigilants et attentifs à la situation de nos agriculteurs, et notamment des viticulteurs, qui avaient été pénalisés sous le mandat précédent par un premier rehaussement, en tout cas une politique commerciale un peu plus dure, de la part de Donald Trump par rapport à son prédécesseur. Mais encore une fois, moi, je défends l'indépendance de la France. Et il est clair que dans ce nouveau monde, nous sommes des interlocuteurs privilégiés, parce qu'en réalité, toutes les grandes puissances aujourd'hui font le choix du patriotisme économique, font le choix de remettre les peuples au cœur de la décision publique, font le choix de maîtriser leurs frontières. Il se trouve que c'est précisément l'ambition que nous portons pour la France. Sans développer le syndrome du petit frère, nous avons vocation à développer des liens, des échanges et des dialogues francs avec toutes les grandes puissances de ce monde. Et je crois que dans ce nouveau monde, nous sommes effectivement des interlocuteurs privilégiés. – Juste pour remonter, on dit que c'est un pacte entre plus l'Allemagne et l'Italie. Ça veut dire que tant mieux pour nous, tant mieux pour eux. Et à la fin de l'échec, à l'échelle de l'Europe, on va essayer de tirer les vagues du jeu. – Mais on va faire ce qu'ont fait toutes les nations de par l'histoire et de par le monde. Kissinger disait que l'Amérique n'a pas d'amis ni d'ennemis permanents, elle n'a que des intérêts. C'est le visage du monde aujourd'hui. Et donc il faut aborder les années qui viennent sans naïveté et avec un esprit franc, un esprit de dialogue. – Oui, avec toutes les grandes puissances. Mais vous savez, je pense que dans ce nouveau monde, les faibles disparaissent. Et pour dialoguer avec les grands dirigeants de ce monde, avec les dirigeants patriotes, parfois nationalistes, il faut avoir du caractère. Sinon, eux vous mangent et vous disparaissez.
Speaker 6: – Bonjour, Sonia Gobry pour France Info. Vous appelez à convoquer des législatives dès qu'elles seront constitutionnellement possibles. Et vous affirmez que vous aurez des listes dans toutes les grandes villes de France pour les municipales. Est-ce que vous êtes prêt ? Avez-vous investi ou pré-investi tous vos candidats ? Et quels sont vos objectifs ? Merci.
Speaker 2: – Merci pour votre question. Nous nous préparons en réalité depuis l'été dernier à de potentielles élections législatives anticipées à minima, parce que ça n'aura échappé à personne, que la situation dans laquelle nous sommes n'inspire en rien à la stabilité. Et nous avions d'ailleurs prévu cette instabilité, puisqu'au second tour des élections législatives, ce n'est pas tant d'ailleurs la dissolution qui a provoqué l'instabilité dans laquelle nous sommes. Ce sont les accords de second tour entre Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Jean-Luc Mélenchon qui ont privé le pays pendant un minima un an d'un cap clair et d'une stabilité institutionnelle. Rien de stable ne pourra émerger de cette situation. Et donc, par conséquent, nous qui sommes attachés à la stabilité du pays et surtout extrêmement inquiets de voir les urgences quotidiennes des Français passer à la trappe du débat public et de l'action politique, nous sommes effectivement lucides sur la situation. Et je crois que seul un retour aux urnes permettra en réalité de dégager un cap clair et de dégager une majorité stable. En termes, ça paraît être une évidence. Nous nous y préparons donc. La Commission nationale d'investiture se réunit chaque semaine, chaque jour, ces derniers jours. Et donc nous préinvestissons non seulement des candidats aux élections législatives, mais également des candidats aux élections municipales. Et nous aurons l'occasion de tenir une grande convention municipale qui lancera officiellement la campagne. Au mois de septembre 2025, donc à la rentrée.
Speaker 7: Bonjour, Sébastien Ligné pour Valeurs Actuelles. Bonjour, M. Ligné. Comment jugez-vous les premiers pas de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, que ce soit dans son vocabulaire ou dans ses premières décisions, notamment face à l'Algérie ? Est-ce que vous croyez en sa sincérité et en sa capacité à obtenir des victoires à la fois sur le volet sécuritaire et migratoire ?
Speaker 2: Je ne juge pas les cœurs et les reins. Je pense que c'est un... C'est un homme sincère. Pour le coup, ce qu'il dit aujourd'hui, il le disait il y a 10 ans, il le disait il y a 20 ans. Donc je pense que ce n'est pas un sujet de sincérité, mais il est condamné à être le ministre de la parole parce qu'il n'a pas de majorité et qu'il fait le choix d'être dans un gouvernement macroniste, de passer de la douce musique aux électeurs du Rassemblement national, qui, c'est vrai, sur les mots, résonne très bien à mon oreille, mais qui, en réalité, s'en tient à énormément de communication. Je veux dire, la circulaire qui a été passée visant à faire évoluer la circulaire Valls est un durcissement en trompe-l'œil. Parce qu'en réalité, on ne remet pas en cause le principe même de régulariser des gens qui violent la loi de la République, qui violent l'hospitalité du peuple français en venant de manière illégale sur le sol de la République française. Donc si M. Retailleau a sincèrement et réellement la volonté d'agir, alors à ce moment-là, il faut... Il faut supprimer le droit du sol. Il faut supprimer les pompes aspirantes qui font que des gens viennent dans notre pays. Et je pense notamment à notre très généreux système de protection sociale. Et j'ai cité tout à l'heure l'aide médicale d'État. Il faut peut-être s'inspirer de ce qu'a fait le président Trump avec la Colombie. Je veux dire, nous, ça fait 30 ans qu'on peine à régler la question de l'Algérie. En quelques heures, Trump a réglé celle de la Colombie par une politique de fermeté diplomatique qui permet de faire respecter les intérêts américains. Bon. Il se trouve que les quelques personnes qu'on a recondues en Algérie sont revenues par le vol-retour. Donc je pense que les effets de communication qui ont vocation à endormir l'électorat du RN de la part de M. Retailleau ne duperont personne. Et de toute manière, il est condamné à la parole à partir du moment où il accepte de cohabiter avec des macronistes et avec des socialistes, puisqu'il y en a au sein du gouvernement, qui accusent depuis 7 ans... — Tous les records en matière d'immigration légale, illégale et tous les records d'insécurité. — Dernière question.
Speaker 8: — Isabelle Quintard pour l'émission Ligne rouge de BFMTV. Un récent baromètre d'EXA vous a placé devant, en tête des sondages, devant Marine Le Pen, chez les sympathisants du RN. Comment expliquez-vous cette popularité grandissante ?
Speaker 2: — Vous avez pris le sondage qui vous arrange pour la question. — Il faut demander à Marine Le Pen, parce que c'est à elle que je dois cette popularité. Et je vais vous dire, on accueille – et je pense pouvoir parler en nos deux noms – cette confiance des Français avec beaucoup d'humilité, beaucoup de pudeur. Et je crois que c'est surtout des injonctions d'abord à l'unité entre nous et au sein du RN. J'ai eu l'occasion de le dire. Il y a une relation évidemment d'une très grande confiance. Et je suis son premier soutien. Elle a toujours été aussi le mien. Et donc nous travaillons évidemment en bonne intelligence, parce que c'est vrai que le RN est non seulement le parti politique pour lequel les Français votent le plus, mais qui est un parti populaire. Et je pense qu'il y a beaucoup de partis politiques qui envient la façon dont le RN est accueilli, qui est attendu aujourd'hui dans le pays. Et pour nous, c'est des injonctions à l'humilité, au travail. Et il n'y a aucun réjouissement dans cette situation. Évidemment, il vaut mieux être apprécié que détesté. Mais on sait que les temps sont durs pour les Français. Et je pense, en nos deux noms, pouvoir dire que notre plus grande douleur serait peut-être de les décevoir. Donc nous avançons et nous travaillons main dans la main. Merci à tous. – Sous-titrage FR 2021
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