Speaker 1: Et on se retrouve sur BFM2 pour vous faire vivre dans quelques minutes maintenant un nouveau défilé de la Fashion Week parisienne. Ce sera le défilé Dior Homme que l'on va suivre dans quelques instants avec Juliette Weiss à mes côtés. Bonjour Juliette.
Speaker 2: Bonjour Amaury, je suis ravie de vous retrouver sur BFM2 pour décrypter en direct la Fashion Week et les shows les plus marquants. Et aujourd'hui c'est donc Dior à Paris sous la houlette de Kim Jones.
Speaker 1: Juliette, journaliste iconique business, je le rappelle, d'où votre expertise évidemment sur ce défilé que l'on va suivre. A quoi on peut s'attendre déjà Juliette pour ce défilé Dior ?
Speaker 2: Alors, on a déjà plusieurs petites informations qui ont été teasées sur le compte Instagram de Kim Jones et de Dior. Et notamment la référence à la ligne H de Christian Dior, une ligne qui a été créée en 1953, qui est une ligne qui prône une certaine longueur, qui allonge les jambes. Elle allonge le buste et qui est complètement en contradiction en tout cas avec les silhouettes par exemple du tailleur Barre que Dior avait créé avec ses tailles très marquées qu'on peut voir à l'écran. Donc là ce serait une ode à la ligne H de Christian Dior, cette ligne très longue, très épurée. On l'appelait même la ligne comme un haricot vert, vous savez le côté comme une cosse d'haricot avec ce côté très allongé. Donc on va voir ce que Kim Jones va, comment est-ce qu'il va le réinterpréter à l'homme puisque c'est une collection masculine qui sera aujourd'hui présentée. Donc on va voir un petit peu comment est-ce qu'il va la travailler.
Speaker 1: Alors Dior qui célèbre d'ailleurs cette année ses 120 ans, ça représente toujours un cap un peu particulier. On se reponge peut-être un petit peu aussi dans les anciennes collections, le passé marquant.
Speaker 2: Oui, alors après c'est vrai que la Maison Dior est comme beaucoup de maisons de couture, puis en permanence. Que ce soit leur anniversaire ou pas, c'est vrai qu'ils ont cette tendance à aller chercher dans les archives, à réinterpréter les codes, l'héritage. Et c'est comme ça d'ailleurs qu'on voit un petit peu le savoir-faire de ces nouveaux directeurs artistiques. Et c'est comme ça d'ailleurs qu'on voit un petit peu le savoir-faire de ces nouveaux directeurs artistiques. Ou en tout cas des directeurs artistiques qui travaillent sur les collections. Alors un petit mot quand même pour Dior, parce que le travail de la silhouette chez Christian Dior, c'est quelque chose d'assez central. Toutes les maisons de couture évidemment sont impliquées dans ce travail de silhouette, mais Dior particulièrement. Et si je peux me permettre un petit instant de culture, Dior avait par exemple créé trois silhouettes principales. On va essayer d'en parler un petit peu. La première c'était la corolle, ou celle en huit. Et c'est un nom, enfin en tout cas une ligne, Et c'est un nom, enfin en tout cas une ligne, qui est la morie, la forme épanouie des fleurs. C'est poétique. C'est très poétique. Du coup on va avoir le tailleur barre, qui en est un exemple parfait. Tailleur barre très cintré, toujours au niveau des hanches, qui affine la taille et arrondisse la poitrine. Ça c'était important, les poitrines arrondies à l'époque c'était 1947-1950 cette période-là. La seconde silhouette inventée par Dior, ou en tout cas mise en avant, c'était avec des courbes moins marquées, plus voluptueuses. Là la poitrine devient un petit peu moins arrondie. Et alors la troisième, c'est la ligne H. Là vraiment, les lignes semblent disparaître. On a quelque chose de très très allongé, des bustes opulents. Et puis alors la presse à l'époque avait un petit peu dit, mais enfin il n'y a plus de poitrine, on les met plus en avant. C'était un petit peu en opposition avec ce qu'on connaissait avant. Alors c'est ça, c'est la ligne H que va réinterpréter aujourd'hui Kim Jones. C'était l'instant culture à Mauritius.
Speaker 1: Et comment Juliette réinterpréter tout ça pour les hommes aussi ? Parce que là on a beaucoup parlé poitrine. L'adaptation pour les hommes n'est pas la même.
Speaker 2: Tout à fait, c'est là-dessus que j'attends de voir ce que va faire Kim Jones. Je suis très curieuse de voir comment est-ce qu'à l'homme, il va réussir à réinterpréter cet esthétisme allongé où les formes n'en sont plus vraiment. On va parler de fluidité, même alors pas de flou quand même. Je tiens à le préciser, le flou c'est un autre travail. Donc à voir, c'est un très bel exemple de silhouette H avec ce buste très très long. Je me demande. Je me demande un petit peu comment. Alors Kim Jones, il est quand même habitué au petit tout sportswear à l'homme. Alors bon, on peut s'attendre à une élégance, mais toujours teinté de détails sport à Mauritius.
Speaker 1: Alors ce qui est bien, c'est que vous connaissez bien le milieu. Et ils arrivent encore à surprendre, même les journalistes qui évoluent dans le milieu du luxe. Et on va donc suivre ça dans quelques instants évidemment sur BFM2. Et d'ailleurs, évidemment, on parle beaucoup de Kim Jones, donc le directeur artistique de la mode masculine. C'est ça chez Dior. Eh bien, il va recevoir, il va être fait chevalier de la Légion d'honneur. C'est ce que je voyais aujourd'hui. Donc grosse journée pour lui. Évidemment, tout ça récompense aussi. Évidemment, on se doute un travail important et on peut le rappeler aussi. Évidemment, un secteur du luxe et de la mode qui reste toujours très, très important et prestigieux et que l'on récompense beaucoup à Paris en ce moment. Évidemment, absolument.
Speaker 2: Paris étant l'ancrage même de la mode et on va avoir la haute couture la semaine prochaine. Alors c'est tellement, c'est vraiment l'épicentre même de la mode. Et puis alors, puisqu'on parlait de Kim Jones. Et de ce prix qu'il va recevoir. Un petit point aussi sur sa carrière. Parce que Kim Jones, c'est quelqu'un qui a un CV extrêmement étoffé. Il a 50 ans. Il est de Londres, en Angleterre. Il est diplômé de la Centrale Saint-Martin à Londres, qui est une école très connue. Galliano, McQueen, ils sont tous passés par cette fameuse école à Londres. Et alors, Kim Jones, en 2011, il devient le directeur artistique de Louis Vuitton. Le poste qui est actuellement occupé par Pharrell Williams. Voyez, c'est le mercato de la mode. Voilà. Kim Jones, donc en 2011, qui rejoint Louis Vuitton. Après Louis Vuitton, en 2018, il vient chez Dior. Tête de la création des collections hommes de Dior. Il remplace Chris Van Asch, qui était à sa place avant. Et en septembre 2020, il est nommé, en parallèle de Dior, directeur artistique des collections femmes de Fendi. Un poste qui a été occupé par Karl Lagerfeld avant son décès. Et quatre années après quatre années chez Fendi, il arrête. Et il continue pour se concentrer vraiment que sur Dior. Donc, Fendi, Louis Vuitton, Dior, voilà, tout un panel de grandes maisons pour Chris Van Asch, pour notre ami Kim Jones.
Speaker 1: Donc, beaucoup de maisons différentes. On apprend aussi dans chacun, évidemment, les us et coutumes. On apporte aussi son expérience. On se doute quand on arrive quand même dans une grande maison comme Dior. Il apporte un peu sa patte aussi.
Speaker 2: Tout à fait. Il apporte sa patte. Il a une patte qui est... Il a une touche avant-gardiste. Il est très bon sur les collaborations. Il a fait beaucoup de collaborations avec des grands noms, que ce soit de la pop culture, que ce soit du design. Il a vraiment étendu un peu son savoir-faire. Il avait fait des baskets, beaucoup de sneakers à l'homme chez Dior qui ont très bien fonctionné. Donc, il arrive vraiment à porter sa petite touche. Il y a un côté anglais. Il y a un côté un peu disruptif qu'on va retrouver chez McQueen, par exemple, ou chez Galliano à l'époque. Les Anglais, ils ont cette capacité un peu à casser les codes et à porter du renouveau dans des marques parfois un petit peu parlantes. Ce n'est pas le mot. Mais en tout cas, plus classique, plus traditionnel.
Speaker 1: C'était Kim Jones qu'on a vu sur les images il y a quelques instants. Je pense que c'était des images enregistrées dans ce que l'on a vu.
Speaker 2: Il doit être à l'œuvre à la couture.
Speaker 1: Parce que là, le défilé commence dans quelques minutes. Ça se déroule où ? Est-ce qu'on a une petite idée déjà de comment ça va se passer ?
Speaker 2: Déjà, il ne pleut pas à Paris. C'est une bonne chose. En tout cas, on est entre deux petites averses. En tout cas, c'était encore... Tout à l'heure, ça allait encore. Donc, on a un parterre de stars. On sait qu'évidemment, les invités se sont... Là, on voit Robert Pattinson qui est un ami de la maison, qui est une égérie également. On a beaucoup d'acteurs. On a pu voir Pierre Demers. On a vraiment un défilé de stars sur ce défilé Dior. Ce qui est courant. Dior a vraiment des contacts dans les célébrités. Très joli look d'ailleurs de Robert Pattinson. Que vous voyez avec son béret. Inspiration Maria Grazia Chiuri aussi qui est la directrice artistique de Dior à la femme. Les codes sont un peu aussi... Louis Garrel qui est là, très chic dans un ensemble noir. Avec une petite chemise bleu très chic, très élégant. Très sobre, Louis Garrel. Pour Dior, de toute façon, on reste dans une certaine sobriété.
Speaker 1: Oui, c'est sobre mais classe. Ça reste Dior quand même, bien sûr. Effectivement, je vais rougir à côté. Vous avez une très belle chemise qui correspondrait très bien au défilé. Vous aussi, je vous retourne le compliment Juliette. Même si la place est à l'homme. Tout à fait.
Speaker 2: La semaine prochaine, c'est la couture, attention.
Speaker 1: Et voilà, on vous fera vivre tous ces défilés.
Speaker 2: Alors là, une égérie, je pense, de la K-pop. Je n'ai pas vraiment de précision. En tout cas, il porte évidemment des pièces emblématiques des collections Dior. Alors toujours un peu de retard avec les...
Speaker 1: Oui, il faut que ça se mette en place. Il faut que tous ces gens arrivent, évidemment, se mettent en place. Et puis que le défilé, ensuite, se fasse vivre. Évidemment, dans cet écrin que l'on va découvrir dans quelques minutes. Un défilé qui va durer combien de temps ? Est-ce qu'on a une petite idée ?
Speaker 2: En général, si on doit compter, on va commencer, ça va durer un quart d'heure. Voilà, grand maximum. C'est toujours un petit peu aléatoire. Mais c'est surtout, j'ai hâte de voir la scénographie qu'on va dévoiler Kim Jones. Est-ce qu'on va être sur quelque chose de très opulent ? En général, ce sont des scénographies. En général, ça dépend vraiment des directeurs artistiques. Mais sur des shows à l'homme, en tout cas, Dior, assez classique. Même si on avait vu des mannequins sortir du sol dans les dernières collections. Mais bon, un côté peut-être un peu technique, technologique. Il aime bien jouer avec les lumières, les néons. Un côté un peu futuriste. On va découvrir ça dans quelques minutes.
Speaker 1: Oui, complètement. On va découvrir tout ça. Et puis, on va vous laisser vivre évidemment ce défilé en direct sur BFM2. On reprendra la parole derrière avec Juliette pour vous débriefer tout ça. Débriefer surtout ce que vous avez retenu, ce qui vous a marqué, vous Juliette, évidemment.
Speaker 2: Kate Moss, Amaury, qui fait une petite apparition en magnifique robe de soie sublime. Sublime Kate Moss qui nous a fait une petite apparition là sur le carpet.
Speaker 1: Voilà, c'est ça. Sur ces images qui nous parviennent. Avant donc ce défilé qui va être lancé dans quelques minutes. Qu'est-ce que vous retenez, Juliette, de cette semaine de défilé pour la Fashion Week Homme à Paris ?
Speaker 2: Alors déjà, c'est ce qu'on avait dit la dernière fois sur le défilé Vrel. On a une semaine de la Fashion Week qui est un petit peu plus condensée que d'habitude. On a moins de défilés parce qu'il y a eu beaucoup de changements dans le monde des directeurs artistiques. Donc voilà, moins de défilés à l'Homme. Mais on retiendra surtout Dior. Pardon. Louis Vuitton qui a eu lieu là récemment, qui a été vraiment une ode au dandisme. Beaucoup moins streetwear que d'habitude. Farel et Nigo ont réussi à réinterpréter les collections pour l'ancrer dans quelque chose de plus chic, de plus traditionnel. Ce qui était rare, ce qu'on n'avait pas vu avant avec Farel. Et on aura dimanche le show Jacquemus. Alors je tiens à préciser, le show Jacquemus, il présentera le printemps-été 2025 et non l'automne-hiver 2025-2026. Puisque Jacquemus présente du See Now, Buy Now. On voit ce qu'on défile, on peut l'acheter en boutique. Donc un créneau un petit peu différent des autres maisons. Il revient à la Fashion Week après un long moment d'absence. Et ce défilé Jacquemus sera filmé à l'iPhone. C'est une première.
Speaker 1: Oui, un petit peu de changement dans les méthodes et lui dans ce qu'il propose. Effectivement. Donc là, voilà. Donc ce qu'on me glisse, c'est qu'on va jouer, c'est ce que l'on voyait, les arrivées des invités. C'est bien Juliette, ce que l'on me précise. Donc les invités qui arrivaient évidemment un peu au compte-goût. Chacun qui se fait prendre en photo et qui prend son petit moment pour se montrer sur place. D'ailleurs, les défilés, de toute manière, c'est sur invitation ? Ah oui, évidemment. Ils sélectionnent évidemment.
Speaker 2: C'est sur invitation, c'est difficile d'être invité. En tout cas, il faut avoir très bonne relation avec la maison. Ou alors être un client très fidèle et qui dépense beaucoup d'argent. Voilà. Je crois que le défilé a commencé, Amaury ?
Speaker 1: Je pense si on peut, oui. On me précise qu'effectivement, il a commencé. Eh bien, on va le laisser vivre, Juliette.
Speaker 2: Voilà. Alors, vous regardez en même temps que nous ces superbes images. On voit déjà le tailleur bar qui est mis en avant sur les premières silhouettes avec des blazers marqués. Voilà, on voit les bandeaux, quelque chose de très travaillé. C'est très sobre.
Speaker 1: Et dans les couleurs, c'est ce que vous disiez. On est très noir et blanc dans le décor.
Speaker 2: Très noir et blanc, des teintes très épurées. Ça correspond bien avec la ligne H. La ligne féminine de Christian. La ligne féminine de Christian Dior. Cette collection historique qui est ici dévoilée. Alors, comme sur beaucoup de défilés de la Fashion Week Homme, je crois que ce sera le mot, en tout cas la grosse tendance à retenir, c'est l'idée du soft tailoring, Amaury. Et c'est ce qu'on voit d'ailleurs ici. Vous voyez, c'est cette réinterprétation des costumes et des codes traditionnels pour quelque chose de plus soft, plus épuré. Presque un côté plus libre. Voilà, on se libère du carcan, du costume, des cols rigides. Une fluidité au niveau des coupes. Oui, voilà, les cols sont montés. On n'a pas de grand décolleté. Ça, c'est ce qui était caractéristique de la ligne H. Avec pas de décolleté.
Speaker 1: Voilà. Et on voit là, vous le disiez tout à l'heure, l'inspiration sportswear. Là, on l'a retrouvée.
Speaker 2: Elle est beaucoup plus légère que d'habitude. Ça, c'est à noter. On le voit parce que c'est du Kim Jones tout de même. Mais Kim Jones a l'habitude, enfin en tout cas sur les précédents défilés, d'accentuer beaucoup plus le logo. Voyez, ces codes très sport. Avec des joggings. Là, on est sur quelque chose de beaucoup plus chic que ce qui est à noter. En tout cas, vous voyez, elle est fluide. Des manches bouffantes en soie. Un côté presque unisexe sur cette collection. Tout à fait portable par les femmes également. Mais oui, des bonbeurs, bien sûr. Quand même, quand même. Au reste, avec Kim Jones, il ne peut pas nous faire que des blazers.
Speaker 1: Oui, on voit vraiment, niveau couleur, noir et blanc.
Speaker 2: Noir et blanc, gris. Et très, voilà, du marron. Des couleurs épurées. Oui, c'est vrai que c'est... Alors, peut-être que c'est que le début. On va avoir... Souvent, ils font ça. Ils nous proposent un premier jet, si je puis dire, de couleurs. Et puis, on a une évolution. Mais là, ça reste quand même des couleurs pastelles. Oui, et très, très, très, très chic. Vraiment, des longs manteaux. Des travails de coupe. Aucun imprimé. Ça, c'est à noter. Aucun imprimé. Aucun logo visible. Le Quiet Luxury. Ah, je dis ça et on voit un bandeau Dior. Alors, oui. C'est peut-être un détail graphique. Et voyez ce ballet de mannequin. Là, on n'est pas sur un show. Simplement, on tourne autour. Il y a vraiment un jeu de... Presque une chorégraphie. Avec des détails aussi un peu précieux. Voilà.
Speaker 1: Oui, par moments, quelques bijoux. Quelques sacs aussi que l'on voit.
Speaker 2: Tout à fait. C'est bien de le préciser. Kim Jones adore les bijoux. Il a fait beaucoup de collaborations sur des pièces de joaillerie. Donc, on va retrouver des broches qu'on va voir aussi ici. Des broches travaillées. Je pense que c'est... Non, je pensais que c'était le logo de la marque. Le saddle de Dior qui est réinventé ici et porté à la main. Voilà, les codes équestres toujours utilisés dans ce sac. Oui, des manteaux un peu raccourcis. Et très peu de décolleté. On le notera. Les colles sont travaillées mais plutôt montées. Caractéristique, encore une fois, de la ligne H de Dior.
Speaker 1: C'est vrai qu'on retrouve ce que vous disiez tout à l'heure. Sur cette ligne, quand même, on voit un peu des manteaux qui sont... Voilà.
Speaker 2: C'est ça.
Speaker 1: C'est un peu cintré. C'est ça.
Speaker 2: Cintré mais contrairement à des lignes corolles ou à des tailleurs barres où c'est extrêmement marqué. On va voir. Vous voyez, typiquement sur ce modèle-là, c'est la fluidité. C'est le côté... Une ligne presque étiolée. Mais évidemment, on garde toujours quand même une certaine structure. La structure, c'est la base de la couture chez Dior. Donc, c'est très important de le garder. Mais oui, une belle réinterprétation en tout cas de cette version féminine qu'on voit là traduite dans un défilé masculin. Très jolies ces vestes. La veste, oui. On a l'impression qu'elles sont cartonnées toutes en cuir. En cuir noir. C'est très beau. Full look noir. Beaucoup de look monochrome. Voilà. Ça, c'est une caractéristique aussi. On pourra le retenir. Ah, le travail des vestes. Impressionnant. Oui.
Speaker 1: Oui. Voilà. L'homme Dior, c'était plus chic. Voilà. Un peu plus brillante. Mais il y a des vestes que je retiens qui me font de l'oeil. Ah, qui vous donnent envie de s'en désinspirer. Oui.
Speaker 2: Oui. Bon. Sachez que ça ne sera pas en boutique tout de suite. Donc, prenez votre mal en patience. Voilà. Ce n'est pas comme chez Jacquemus où on le voit, on peut l'acheter. Là, il y a un petit peu plus d'attente. Encore une fois, une pièce caractéristique de ces lignes fluides. Très beau look blanc aussi. On a des monochromes blancs, des longs trenchs, des sacs. Mais en tout cas, beaucoup moins d'accessoires que d'habitude à Morissette. Il faut le noter. Oui. Beaucoup moins d'accessoires. En tout cas, l'accessoire se fait plus discret. Oui. Vraiment des petits sacs légers, discrets. Ce que Skim Jones a d'habitude. On a une opulence d'accessoires. Très beau look. Et vraiment une collection no gender qui est absolument portable à l'homme comme à la femme. Manteau en laine retournée, en mouton retourné avec cette fourrure intérieure.
Speaker 1: Oui. Pour avoir chaud. Ah oui.
Speaker 2: Tout à fait. Oui, on l'a vu beaucoup aussi chez Prada et chez Armani à Milan. Beaucoup de peau. Un côté presque primitif de la mode, c'est assez caractéristique de cette fashion week home.
Speaker 1: Donc là, on voit en fait, ils descendent par ce grand escalier et s'essayent à descendre. Il y a un autre grand escalier pour sortir de scène. Effectivement. On a une forme de chorégraphie. Très somme, mais très belle.
Speaker 2: Toujours les broches qui sont mises en avant. Et Kim Jones fait souvent des scénographies comme ça, noires et blanches. Vous voyez ces lumières. Je vous parlais tout à l'heure des néons. On a souvent ces grands éclats de lumière à un endroit souvent du noir et blanc.
Speaker 1: Et par moments, ces détails en bandeau avec le nom de la marque. Mais sinon, c'est vrai que c'est assez discret. Les yeux sont cachés, Amaury.
Speaker 2: On ne veut pas voir ce qui se passe. On est dans notre bulle Dior. En tout cas, les yeux des mannequins sont parfois bandés. Des pantalons très, très larges, comme presque des jupes culottes. Et puis alors, vraiment, une tonalité noire, blanc, beige. On ne va pas plus loin. Marron, mais c'est très, très sobre. C'est très, très sobre. Grand jeu de textures. On va retrouver du cuir embossé piton. On va retrouver de la laine. C'est un grand travail. Des perles brodées sur le haut des épaules. C'est presque un défilé féminin. En tout cas, on pourrait. Si on m'avait dit ça, c'est un défilé féminin. J'aurais tout à fait pu le croire.
Speaker 1: On est non genré. C'est un défilé qui se joue des codes.
Speaker 2: C'est très joli. Des sacs travaillés aussi. Un podium en guise de scénographie. Encore une fois, la ligne est peu marquée. Elle est marquée, mais c'est léger. Le col est remonté. On a le côté d'un buste très long. C'est vraiment la ligne H. Ça, c'est le côté un peu plus précieux. Comme un kimono qu'on aurait noué. Magnifique. Avec des broderies florales. Toutes rebrodées de perles. C'est magnifique. Et beaucoup moins streetwear qu'à l'accoutumée.
Speaker 1: Oui, au final, je l'ai dit au début. J'ai vu une tenue qui semblait. Et c'est vrai que là, depuis, non. On est effectivement quand même un peu plus éloigné de ce domaine-là.
Speaker 2: Tout à fait. Et ça a été ce qui a été marquant sur toute la fashion. Là, Pharrell Williams avec Nigaud. Moins de... En tout cas, une sobriété évidente. Un certain dandisme, même. Armani, Prada ont montré un homme très libre. Mais avec des coupes extrêmement chic. Et c'est aussi le cas chez Dior. Donc vraiment, cet hiver, messieurs, c'est l'élégance qui prime. Les logos, l'abondance de logos. Et les textiles un peu fonctionnels, sportswear. Ne sont plus forcément les maîtres mots de nos garde-robes. Je le note.
Speaker 1: Je le note.
Speaker 2: Voilà, très bien. Prenez notre avis.
Speaker 1: Merci, Juliette, pour le conseil.
Speaker 2: Un défilé assez long avec un bon nombre de silhouettes.
Speaker 1: Oui, je ne sais plus à quelle heure exactement. Je crois que le défilé a commencé il y a 7-8 minutes, il me semble. Donc effectivement...
Speaker 2: Mais comme vous voyez, cette scénographie est longue. On le voit plusieurs fois défiler. Il y a quand même une volonté de vraiment montrer plusieurs fois les modèles. Ce qui est assez rare aussi. Il arrive qu'on ne voit qu'une seule fois un modèle. Et qu'on les revoit pendant le défilé final. Mais c'est une volonté. Je crois que c'est la fin. D'ailleurs, on va peut-être avoir le final avec cette vision de tous les looks qui défilent. Ça, c'est caractéristique des défilés. On voit tous les mannequins qui saluent presque. Et ce qui permet aussi aux journalistes de faire vraiment un point global sur la collection qui a été dévoilée.
Speaker 1: Oui, parce qu'on a vu beaucoup de looks quand même. Il y avait beaucoup de mannequins.
Speaker 2: Beaucoup. On ne les a pas comptés, Amaury. Non. Qui étaient riches. Qui étaient riches. Et alors, normalement, Kim Jones devrait venir saluer. C'est ce qui est de...
Speaker 1: Habituel. Tout à fait.
Speaker 2: Sachez qu'il y a certains directeurs artistiques qui ne saluent pas. Mais je crois que Kim Jones va le faire.
Speaker 1: Surtout sur cette journée toute particulière pour lui. Il est quand même plutôt attendu. Donc là, c'est le dernier mannequin qui va quitter la scène. Oui, on l'a beaucoup vu. Je crois que ce sera un des looks phares de ce défilé.
Speaker 2: On va beaucoup le voir dans la presse, à mon avis. En général, quand il y a des looks comme ça. Qu'on voit. Qu'ils sont plus marquants. Et voilà. C'est le show final. Si on peut. Le bouquet final de la mode. Donc voilà. Là, on peut bien se rendre compte des tonalités. Vous voyez. C'est vraiment... On se rend compte vraiment du... De la couleur globale. Qu'est-ce qui règne en maître sur ce défilé. Noir, blanc. C'est évident. Des looks monochrome. Du rose. Très pâle. Quand je dis rose, c'est extrêmement pâle. C'est très beau sur cette...
Speaker 1: Oui, ils sortent de cette lumière très... De cet escalier très, très blanc. Pour une scène un peu plus sombre. Ça fait un contraste... Complètement.
Speaker 2: Très beau. Très contrasté. Et puis alors, ils ont tous une place bien particulière. Je pense qu'il ne faut pas se tromper dans son défilé. Pour ne pas rentrer dans son voisin. C'est très joli. Très graphique. Très graphique. Et alors, une palette de couleurs.
Speaker 1: Et de matière. On le voit vraiment. Surtout avec la lumière. On voit tout de suite la différence des textures. Notamment.
Speaker 2: Et on voit aussi le nombre de looks. De looks présentés. Voilà. Toujours les cols très droits. Pas décolletés. On habille le haut du buste. Et toujours des silhouettes très allongées. On le voit avec ses pantalons et ce travail autour de la silhouette. Un défilé très réussi. Et rarement aussi chic chez Kim Jones.
Speaker 1: C'est noté. Heureux de le faire vivre en direct sur BFM2. Ce défilé Dior Homme. Voilà. Et on voit... Notre dernier mannequin.
Speaker 2: Dernier mannequin, oui. Qui, je pense, va faire... Je pense aussi qu'on va beaucoup voir ce bomber en cuir. Comme embossé de piton. Je pense que c'est quelque chose qu'on va beaucoup voir. Les vestes aussi avec les perles sur le poil. Exactement. Les broches. Et le petit sac saddle. Et également l'espèce de kimono en satin brodé. Ça, ce sont des pièces qu'on devra retenir de ce défilé Kim Jones. Et qu'on apercevra beaucoup, à mon avis, dans la presse. Et sur les réseaux. Voilà celui-ci.
Speaker 1: L'humain. J'espère qu'ils voient quand même à travers leur bandeau, je pense.
Speaker 2: C'est la grande question. Parce qu'entre la chorégraphie, les yeux bandés, ce défilé devient compliqué pour les mannequins chez Dior. Et une très grande salle. Une scénographie très vaste. Il y a ce côté d'immensité. Qui est... Qui est traduit ici chez Dior. Alors bon, maintenant que les mannequins disparaissent, on espère pouvoir apercevoir Kim Jones. Qui viendrait saluer...
Speaker 1: C'est... C'est le suspense. Oui, voilà. Beaucoup d'invités aussi. On va voir ça. Oui, on voit quand même qu'il y a beaucoup, beaucoup de monde. Même s'ils sont dans le noir. On voit beaucoup de téléphones. Oui, oui.
Speaker 2: Alors ça, c'est le nouveau... Vous savez que, d'ailleurs, pour le défilé The Road de Mary-Kate et Ashley Olsen, les téléphones sont interdits. Donc on demande de laisser les téléphones à l'entrée pour éviter justement de spoiler le show. Bon, ce qui n'est pas le cas. Ah, et voilà notre ami Kim Jones. Voilà. Qui descend de ses escaliers pour saluer la foule. Il va être assez discret, comme à son habitude. Il ne s'attarde jamais très longtemps. Avec un look sobre. Là.
Speaker 1: Et voilà. Ah ben voilà. Bon ben, le Dior n'a pas voulu nous faire profiter jusque tout au bout de ses salutations. Discret jusqu'au bout. Voilà, Kim Jones. Pas voulu se montrer plus.
Speaker 2: Oui, les directeurs artistiques sont souvent très discrets. Ce sont des personnalités créatives. Les créatifs sont tous en retrait.
Speaker 1: Toujours, toujours. Mais en tout cas, on est très heureux de vous avoir fait vivre ce défilé Dior. Merci beaucoup Juliette. Merci Amaury. Journaliste à Iconic Business. Évidemment, on lit tout ça sur le site de BFM Business.
Speaker 2: La rubrique Luxe sur BFM Business. Tous les jours, on décrypte l'actualité pour vous. Voilà. N'hésitez pas à lire nos informations très précises et nos récapitulatifs sur les défilés.
Speaker 1: Voilà. Et de vulgariser tout ça aussi. Ça fait plaisir de pouvoir en parler à tous, y compris à ceux qui ne suivent pas forcément la fashion week.
Speaker 2: Tout à fait. C'est pas que pour les gens avertis. C'est vraiment, on décrypte l'actualité. On vous donne tous les codes et tous les accès pour mieux comprendre ce monde fascinant. Voilà.
Speaker 1: Et on comprend un peu mieux après ce que portent aussi les gens que l'on croise dans la rue par moment. Évidemment.
Speaker 2: C'est très inspirant. C'est très inspirant Amaury.
Speaker 1: Merci beaucoup. Merci beaucoup Juliette. Et restez bien avec nous. Un nouveau direct à suivre dans quelques instants sur BFM2.
Generate a brief summary highlighting the main points of the transcript.
GenerateGenerate a concise and relevant title for the transcript based on the main themes and content discussed.
GenerateIdentify and highlight the key words or phrases most relevant to the content of the transcript.
GenerateAnalyze the emotional tone of the transcript to determine whether the sentiment is positive, negative, or neutral.
GenerateCreate interactive quizzes based on the content of the transcript to test comprehension or engage users.
GenerateWe’re Ready to Help
Call or Book a Meeting Now