Speaker 1: Des images de propagande du Hamas, on peut l'annoncer sans problème puisque vous voyez, à l'instar d'autres libérations lors de la première trêve, vous voyez, alors prises par Al Jazeera, mais qui ont été tournées semble-t-il par le Hamas, avec toujours ses combattants qui essayent de montrer. On a pu voir subrectissement que ces trois otages sont montés seuls dans ces voitures. Elles sont arrivées à pied, donc marchant sur leurs deux pieds, on s'attache vraiment à tous les détails de santé. Donc, confirmation par les images, confirmation par Tzal que les trois véhicules sont en train d'aller vers des forces de Tzal, donc de l'armée et du filmette, à l'intérieur de la bande de Gaza. On a d'ailleurs vu d'autres images, des photos, des camions, en tout cas des 4x4 de la Croix-Rouge, évoluant dans le nord de la bande de Gaza. Et on pouvait inscrire, enfin voir des graffitis écrits par des soldats de l'armée israélienne. C'était écrit qu'il est bon de rentrer chez soi, ou ce mot-là, traduction très... pas très littéral. Mais donc, ces trois femmes-là sont là, on reconnaît notamment comment l'un des... C'est ça. Voilà, exactement. Une des tenues, en tout cas. Je vous laisse, Martine, si vous reconnaissez vraiment certains visages. Mais en tout cas, elles sont arrivées...
Speaker 2: J'avais l'impression que c'était Doron.
Speaker 3: En tout cas, c'est très difficile, mais... Ce qui est important de décider, c'est que la Croix-Rouge a fait sa déclaration aux autorités israéliennes selon laquelle les otages seraient en bonne santé. C'est ça, c'est ça. C'est très important également de le savoir, parce que Patrick a raison de le souligner, il fallait regarder dans quel état elles arrivaient dans ce véhicule de la Croix-Rouge. Ce sont trois premières otages qui sont en bonne santé. Santé, physique, on va voir, puisqu'on rappelle que la première chose qu'elles vont subir en arrivant côté israélien, c'est subir une batterie de tests. De tests, par exemple, de MST, de tests de grossesse, pour savoir si elles ont été violées. C'est tragique, mais c'est ce qui va se passer pour elles dans les premières heures.
Speaker 4: Elles seront très certainement d'ailleurs accueillies dans cet hôtel. Au même moment où leur famille, on les voit.
Speaker 5: Je ne sais pas, là où était Jeanne Daudet. Il faut savoir que, quand même, les familles étaient très inquiètes sur la famille. Donc, sur l'état de santé, dont celle qui est britannique, israélienne, Émilie Damary, est la première. Elles avaient été blessées et étaient très inquiètes sur l'état de leurs mains pour absence de soins, car c'était très difficile de les soigner. Donc, effectivement, c'est une excellente nouvelle de dire qu'elles sont en bonne santé, mais il va falloir, effectivement, faire toute une batterie de tests.
Speaker 4: Jérôme, on va revoir ces images qui ont été diffusées il y a un instant, justement. Ces images où on voit ces trois, en tout cas cet otage qui a été libéré, remis en tout cas par le Hamas à la Croix-Rouge. On imagine l'extrême tension qu'il peut y avoir. Enfin, à ce moment-là précis, racontez-nous, comment est-ce que ce transfert, en tout cas, peut se dérouler ?
Speaker 6: Vous voyez que, déjà, l'ensemble des membres du Hamas se casquaient, comme lors de la première session. Donc, l'idée, c'est évidemment, pour ces forces du Hamas, de rester anonymes et d'être dans l'incapacité d'être reconnus.
Speaker 4: D'ailleurs, on ne sait même pas où ces images ont été tournées.
Speaker 6: En fait, probablement, au pourtour du point de Rafa, lorsqu'il y a dix minutes, vous m'interrogez, ces images ont été délivrées. Il y a une dizaine, quinzaine de minutes environ. Comment ça a pu se produire ? Il est possible que les forces égyptiennes aient participé aussi à l'acheminement, ou en tout cas au transit entre les forces du Hamas et la Croix-Rouge. Ce n'est pas impossible. Une chose est certaine, c'est qu'encore une fois, il y a dû avoir sans doute plusieurs convois et des diversions possibles pour éviter que les forces du Hamas ne soient traçables par les forces israéliennes, qui n'auront de cesse de collecter.
Speaker 4: Pour faire diversion ? Bien sûr.
Speaker 6: Qui n'auront de cesse de collecter tous les renseignements possibles pour remonter, j'allais dire, jusqu'au point où les otages ont pu être détenus. Et ainsi comme ça, d'informations et de renseignements en renseignements, arriver à trouver des points de faiblesse du Hamas. Ça, c'est ce qu'ils vont s'attacher à faire. Et donc, pour ces forces-là, pour ces forces du Hamas, l'enjeu, encore une fois, c'est de s'exposer un minimum. Sur ce point particulier, il est clair que les forces du Hamas sont extrêmement vulnérables. Pourquoi ? Parce qu'il y a certainement une couverture par drone. Il y a encore, on le disait, du renseignement aérospatial avec des couvertures par satellite. Et il est fort probable qu'en réalité, malgré leur diversion, le renseignement israélien, avec le concours des Américains, bien sûr, la partie spatiale relève essentiellement des États-Unis, il est fort probable que le renseignement arrive, effectivement, à avoir les renseignements critiques qui concernent cet acheminement. Voilà. Même si, effectivement, ils vont être pris en compte sur le plan médical, sur le plan psychologique, et tout sera fait pour les accueillir dans les meilleures conditions, il est certain qu'il y aura aussi certainement des questions qui leur seront posées.
Speaker 4: Des interrogatoires pour récolter, en tout cas, de précieuses informations.
Speaker 6: Pourquoi ? Parce qu'il est connu des experts, et je pars sous le contrôle des experts sur la question, que, j'allais dire, la mémoire est très volatile et consécutivement un choc pareil, en fait. Il faut récupérer les informations le plus rapidement possible avant, j'allais dire, que de la mémoire ne vienne à faire un érase. Et donc, il y a énormément d'informations contextuelles sur les conditions de détention, bien sûr, mais aussi sur ces conditions d'acheminement et sur les réseaux souterrains que le Hamas peut encore avoir d'actifs. Et il y en a encore énormément d'actifs. Encore une fois, le Hamas a été militairement extrêmement affaibli, mais il n'a pas été éradiqué loin sans faux. Et donc, il y a encore des armements, encore des arsenaux. Et sans doute que les otages ont été, pardonnez-moi l'expression, mais trimballés d'endroit en endroit. Sûrement pas... Quand on voit...
Speaker 4: Quand on voit, Jérôme, l'état de dévastation de cette bande de Gaza, on se, d'ailleurs, pose la question, comment ces otages ont pu survivre ?
Speaker 6: Eh bien, parce qu'en réalité, sur le métro de Gaza, ce fameux métro de Gaza, plus de centaines de kilomètres de tunnels, est encore, pour l'essentiel, encore opérant. C'est-à-dire qu'après un tapis de bombe, certes, le Hamas a été affaibli, et une partie de son arsenal en roquettes, en missiles, a été détruit. Et un certain nombre de têtes du Hamas ont été... Beaucoup, même. Bien sûr, ont été décapitées. Mais le Hamas, c'est la règle arithmétique, a pu recruter quasiment autant d'effectifs, alors qu'ils restent à former, bien sûr. Ce ne sont pas des troupes combattantes comme celles que l'Israël a pu combattre ces derniers mois. Mais néanmoins, ils ont pu, j'allais dire, reconstituer leurs ressources humaines. Et encore une fois, la quasi-totalité des infrastructures enterrées reste quasiment, sinon active, en tout cas, peuvent être restaurables. Voilà.
Speaker 4: Laurent Aubaine, sur ces images... Ces images qui sont diffusées en direct. Là, nous sommes place des otages. Ces familles d'otages qui observent à la télévision israélienne, justement, en tout cas, sur cet écran géant, le sort de ces otages. On imagine que cela suscite un espoir immense pour ces familles, mais une inquiétude qui est du même ordre de grandeur. En tout cas, tant, finalement, on voit cette situation à Gaza est dévastée.
Speaker 7: Oui, on l'a dit et on le répète, c'est trois personnes qui sortent ce soir. Tant mieux. Je pense que le pays va se réjouir d'une manière générale. Et puis, il y a une attente qui va recommencer demain matin, parce que dimanche prochain, il y a trois autres, etc., etc., etc. Jusqu'à la fin du premier niveau, 14 personnes qui doivent sortir. Il y a des cadavres qui vont sortir. Il y a le sort des enfants. Mais à mon avis, le sort des enfants, d'après les informations qu'on a pu récupérer, ils ne sont plus en vie, malheureusement. Voilà. Et je pense que c'est une épreuve imposée par le Hamas, parce que le Hamas en profite. En plus, ils font une démonstration de force en se répandant dans les rues, en défilant avec leurs 4x4, rutilant, d'ailleurs. Je ne sais pas si vous avez remarqué. Tout à l'heure, il y avait des images de Gaza, ce matin, où on avait effectivement des hommes du Hamas armés, lourdement armés, qui se pavanaient en ville. Voilà. C'est des images qui vont faire du mal en Israël. C'est des images qui vont faire beaucoup de mal en Israël, parce que le problème, il n'est pas réglé. Comme je disais tout à l'heure. Spécialiste défense. C'est ce que j'allais dire. Il paraît très d'après les services américains que le Hamas a reconstitué sa force dans le Nord, juste dans le Nord. Ils ont perdu, je ne sais plus combien, 5 ou 7 000 hommes. Ils ont récupéré 5 ou 7 000 hommes. Ils ont embauché 5 ou 7 000 hommes, rien que dans le Nord. Alors, en payant 50 dollars chacun, c'est le chiffre qui est annoncé.
Speaker 4: On voit là, en direct, d'ailleurs, ces visages, très certainement, de ces otages. Israéliens qui ont été libérés. Martin Gosselin. On rappelle que nos deux compatriotes franco-israéliens ne font pas partie de ce premier échange. Il faut évidemment le rappeler. Là, ce sont trois otages qui sont britanniques, israéliennes, mais aussi roumaines et israéliennes. Évidemment que ces images, et comme le disait Laurent à l'instant, que demain, il va falloir, quelque part, retourner sur cette place des otages pour tenter de soutenir une nouvelle fois ces familles.
Speaker 2: Oui, mais il y a... Si vous voulez... Bien sûr qu'il y a une horreur psychologique, et ça, je suis tout à fait d'accord. Je pense qu'on est tous conscients, tout le monde est conscient sur ce plateau. Mais en même temps, il ne faut pas... Si on s'enfonce dans le déni, finalement, de l'espérance, c'est fini. Parce qu'Israël a toujours fonctionné sur ce double dilemme. C'est-à-dire que, finalement, il était cerné par ses ennemis. Il était acculé à des ripostes spectaculaires, et dont les derniers mois nous ont démontré que, finalement, le monde ne le soutenait pas, sauf, bien sûr, les Etats-Unis. Mais ce pays, je suis désolée parce que je le connais, je le connais un peu de l'intérieur, et pas seulement comme journaliste, mais comme, vraiment, au niveau personnel, ce pays est porté par l'espoir. C'est d'ailleurs son hymne national. Et je crois que ce qui fait tenir l'espoir et le respect... tenir cette place des otages dont a très bien parlé Benjamin Petrovert, c'est vraiment l'espérance. Et si vous voulez, c'est cette espérance que le Hamas, qui ne promet aucune espérance à sa propre population, et ça, c'est ce qui marque vraiment l'histoire de la terreur, qui ne promet aucune espérance aux Palestiniens, c'est cet espoir que le Hamas tente de défilocher, de déchirer, d'écarteler, de broyer. Mais je pense vraiment que le peuple israélien... n'est pas du tout brisé. Il espère.
Speaker 7: Il a de l'espérance, il y a les faits.
Speaker 4: Mais d'ailleurs, les spécialistes, notamment de santé, parlaient de destruction psychologique aussi, et psychique, pour le sort de ces otages et le sort de ces familles. On va partir, pardonnez-moi Martine Gosselin, on va partir sur le terrain, sur cette place, justement, des otages, pour vous retrouver en Djilouata, puisqu'il y a ces images qui sont diffusées en direct, en boucle, ces trois otages israéliennes libérés, on les a vus à bord de ces pick-up, et là, ce sont des hélicoptères. Peut-être sur place, peut-être, pour emmener ces otages ?
Speaker 8: Effectivement, oui. Alors, il y a plusieurs types d'images qui ont été diffusées, et à chaque fois, ces images ont permis, effectivement, ici, aux gens de se rassurer, tout simplement, sur la bonne marche de cette première phase de libération des otages, ces trois premiers otages libérés. Alors, on a eu le moment, évidemment, où le Hamas a remis à la Croix-Rouge ces images, ce moment, ce transfert a été vécu ici, comme une forme de soulagement. Applaudis, d'ailleurs, vous le voyez, il y a encore des applaudissements, ici, autour de nous. Et puis, cette autre image, alors, je ne pense pas que vous pouvez la voir, parce que ça va être un peu loin avec l'écran, la distance qui nous sépare de l'écran, mais il y a une image qui diffuse, bien évidemment, cette image arrêtée qui diffuse, eh bien, l'une des otages, le visage de l'une des otages à l'intérieur d'un véhicule. Et lorsque les gens l'ont vue apparaître, effectivement, ils se sont dit, tiens, voilà, elle est en vie, parce que c'est déjà la première réponse qu'attendent les gens, ici, sur le sort des otages, elle est en vie, et on voit son visage apparaître. Voilà donc la manière dont c'est vécu ici. À Tel Aviv, dans le centre de Tel Aviv, depuis cette place qui est devenue emblématique, vous le savez, 470 jours, ce décompte qui est toujours en cours, parce que les gens espèrent tenir ici, rassembler du monde, peut-être des milliers de personnes, jusqu'à ce que tous les otages reviennent en vie. C'est la phase, c'est la première phase de ce cessez-le-feu, vous le savez, qui doit libérer 33 otages.
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